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On a testé... « Crypt of the NecroDancer », le jeu vidéo de survie disco-infernal

Entre jeu de danse et jeu de survie, le joueur se voit contraint d'effectuer ses actions en rythme avec la musique. Le tout dans un univers souterrain peuplé de zombies, de squelettes et de sorcières.

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Publié le 28 avril 2015 à 13h46, modifié le 28 avril 2015 à 15h21

Temps de Lecture 3 min.

Chaque niveau de « Crypt of the NecroDancer » se termine par un boss.

Massacrer du zombie est une chose ; le faire en rythme en est une autre. Si les jeux de danse et de rythme nous avaient jusqu'ici plutôt habitués à des univers de midinettes à paillettes, Crypt of the NecroDancer, sorti jeudi 23 avril, sur Steam, plonge à l'inverse le joueur dans un monde souterrain peuplé de squelettes, sorcières, fantômes et autres créatures obscures qu'il devra éliminer en dansant.

C'est quoi ?

Crypt of the NecroDancer est un jeu de survie au design rétro, avec une particularité : le joueur doit agir en rythme avec la musique, qu'il se déplace, combatte des ennemis ou jette des sorts. Développée par le studio canadien Brace Yourself Games, une première version du jeu était disponible en accès anticipé sur Steam depuis le mois de juillet. La version complète est sortie jeudi, pour une quinze d'euros, hors promotions.

 

Le principe

Armé des quatre seules touches de direction du clavier, qui permettent de se déplacer, de frapper et de sélectionner des objets, le joueur doit explorer des souterrains générés aléatoirement et combattre des ennemis dont les déplacements sont, eux aussi, contraints par le rythme de la musique. S'il tente une action hors tempo, son personnage restera désespérément immobile. Objectif : rester en vie assez longtemps pour trouver la sortie des quatre niveaux qui composent le jeu.

Manette en main

Gare ! Cette contrainte de tempo, à laquelle tous les protagonistes du jeu sont donc soumis, nécessite de bien calculer chaque mouvement et d'anticiper ceux des ennemis pour se mouvoir dans ces souterrains. Et pas la peine de s'arrêter pour réfléchir : plus vous suivrez le rythme, plus vous gagnerez de pièces à chaque ennemi éliminé. Si vous vous arrêtez ou que vous manquez un tempo – représenté à l'écran par le cœur battant de l'héroïne –, vous perdez cet avantage. Même sort si vous vous faites toucher par un ennemi.

Les quatre niveaux de « Crypt of the NecroDancer » sont générés aléatoirement.

Et cela arrive souvent, très souvent. Trop souvent. Les coups sont rudes, et les points de vie manquent cruellement, régulièrement raflés au bout de quelques secondes de jeu seulement. Tenir dix minutes relève de l'exploit. Ce qui est particulièrement agaçant… sans point de sauvegarde dans les niveaux. La moindre erreur se révèle fatale et oblige le joueur à recommencer du début. Il faut entièrement terminer le niveau – soit un quart du jeu – pour conserver sa progression. De quoi faire perdre patience aux joueurs les plus aguerris.

Tenir dix minutes relève de l'exploit.

D'autant plus que la plupart des évolutions du personnage sont aussi perdues. Les armes, provisions, armures, sorts et autres items récupérés au cours d'une partie disparaissent à chaque mort. Seule progression envisageable, en récoltant des diamants, il est possible, entre deux parties, de les échanger contre des items qui apparaîtront régulièrement dans les coffres dispersés dans les niveaux. Un peu léger. Mais ce sont cette difficulté et cette exigence qui font de Crypt of the NecroDancer un jeu addictif et hypnotisant – ou prise de tête, selon l'humeur du moment.

La musique de « Crypt of the NecroDancer » est signée Danny Baranowsky, connu pour avoir réalisé la bande originale de « Super Meat Boy ».

La musique, entêtante, est signée Danny Baranowsky, notamment à l'origine de la bande originale de Super Meat Boy. A écouter avec un bon casque ou d'excellentes enceintes, pour faire ressortir les basses qui rythment le jeu, et les battements de cœur de l'héroïne. Il est possible, en enclenchant certains boutons présents dans le jeu, d'accélérer ou, au contraire, de ralentir la musique... Et le rythme du jeu par la même occasion.

En fonction des salles que l'on traverse, la musique évolue, une nappe de guitare électrique est ajoutée, ou un personnage entonne les notes avec une voix d'opéra. Et si le personnage enchaîne les sans-faute, les carreaux qui composent le sol s'illuminent et s'animent façon Fièvre du samedi soir. Ou comme le tapis d'une borne d'arcade de Dance Dance Revolution. Il est d'ailleurs possible, pour les sportifs, de remplacer le clavier par un tapis de danse pour contrôler son personnage. De notre côté, nous avons préféré nous en tenir à la gymnastique des doigts, déjà bien éprouvés.

En bref

C'est plutôt pour vous si...

  • Vous aimez les jeux de danse
  • Vous avez un certain sens de l'acharnement
  • Vous êtes nostalgique des consoles 8-bits

Ce n'est pas pour vous si...

  • Vous êtes mauvais joueur
  • Vous êtes sujet aux migraines
  • Vous aimez élaborer longuement des stratégies complexes

On a aimé...

  • Le principe original
  • La musique
  • Le design rétro

On n'a pas aimé...

  • Le niveau de difficulté impitoyable
  • L'impossibilité de faire progresser son personnage

La note de Pixels :

Dix-huit vertèbres de go-go-zombies sur vingt-quatre.

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