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Isques : la bande de voleurs de motos impliquée dans un nouveau cambriolage

Un succès de plus pour les gendarmes et un dossier qui s’épaissit pour une bande de jeunes Boulonnais, mise en cause dans une série de vols de motos. Le 26 septembre, cette bande était présente au tribunal correctionnel de Boulogne, où une audience houleuse a été renvoyée. Leur prochain rendez-vous devant la justice s’annonce tendu.

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Le 29 août, les gendarmes réalisent un flagrant délit de cambriolage à Isques. Avertis par des témoins qui ont effrayé les cambrioleurs, les militaires interpellent un des suspects, qui ne parvient pas à s’enfuir car sa mobylette ne démarre pas.

Il est entendu par les gendarmes, qui le relâchent le temps d’approfondir leurs investigations. Ces derniers jours, il est à nouveau auditionné. À force de recoupements, les enquêteurs identifient les complices du suspect interpellé à Isques. Parmi eux se trouve au moins un des individus qui fait partie de la bande impliquée dans une série de vols de motos-crosss.

Échauffourée devant le tribunal

Ce Boulonnais de 23 ans, bien connu des forces de l’ordre et de la justice, est déjà sous contrôle judiciaire depuis le 26 septembre et une audience houleuse au tribunal correctionnel de Boulogne. Ce jour-là, trois prévenus, impliqués dans huit vols de motos-cross élucidés par les gendarmes, provoquent une échauffourée devant le tribunal. Après le renvoi de l’audience, familles et amis des prévenus s’invectivent, nécessitant l’intervention de la police.

Les uns et les autres soupçonnent les différentes parties d’avoir négocié avec les enquêteurs une remise en liberté contre des informations. Les juges ont effectivement décidé de ne garder qu’un seul des trois prévenus (âgé de 22 ans et lui aussi bien connu de la justice) en détention provisoire.

Au départ, une descente au Chemin-Vert

Le Boulonnais de 23 ans, impliqué dans un neuvième cambriolage (d’autres procédures sont en cours d’après nos informations) risque gros lors de la prochaine audience, renvoyée au 24 octobre. D’autant que les tensions risquent d’être toujours aussi fortes.

Au départ de ces cambriolages élucidés, une descente de police et de gendarmerie au Chemin-Vert à Boulogne, le 1er juillet, avait permis de recueillir plusieurs éléments concrets. Cinq personnes avaient été interpellées, relâchées, puis étroitement surveillées.

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