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Si c’était de la boxe ou du catch, sans doute Najat Vallaud-Belkacem aurait-elle été déclarée vainqueur aux points à l’issue de son débat du 21 mai avec Bruno Le Maire : sourire, assurance, dogmatisme, langue de bois, art du slogan, de l’esquive, de la contre-attaque, de la suggestion, de l’interruption, de l’insinuation, de la répétition et de la dissimulation – bref, une parfaite maîtrise des techniques éprouvées du Diamat, le matérialisme dialectique cher à Engels et à Trotsky. Comme en outre, de l’aveu même de François Hollande, "le fait qu’elle porte ce nom, c’est aussi un message", il serait difficile de trouver meilleure porte-parole pour abriter la politique scolaire du gouvernement derrière l’écran de fumée opaque des rhétoriques marxistes, féministes et antiracistes...
Votre état des lieux peut sembler exagérer mais hélas, il est exact ; enfin, pour ce qui de l’Éducation Nationale ! Vous négligez l'enseignement agricole, que je connais bien. Il fonctionne, lui. Pourquoi ? Parce que les directeurs sont des patrons et que la Profession participe à l'élaboration des programmes. Et ça marche, nul besoin du dogmatique Conseil supérieur des Programmes : les paysans ont les pieds sur terre, eux ; plus de 80% des élèves rejetés par l'EN trouvent un déboucher à la sortie des établissement d'Enseignement du Ministre de l'Agriculture. C'est pas révolutionnaire, ça ?
Mme Belkacem a pris le train en route. La "réforme" a été initiée par M. Peillon, qui a signé en 2013 les directives adressées au Conseil supérieur des programmes...
Une parole libre, sincère et franche sur l'état de la France. Merci pour votre courage. Ceux qui vous lisent savent l'abnégation et le courage que ça demande. Merci.