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Mort du PDG de Total : les boîtes noires de l'avion en cours d'analyse

Les spécialistes français du BEA sont associés à l'examen des enregistreurs de vols. Parallèlement, l'enquête se poursuit pour établir les responsabilités pénales.

Le Monde avec AFP

Publié le 22 octobre 2014 à 05h41, modifié le 22 octobre 2014 à 15h31

Temps de Lecture 2 min.

Les enregistreurs de vols du Falcon 50 sont analysés à Moscou.

Le Bureau d'enquête pour la sécurité de l'aviation civile russe (MAK) a commencé mercredi 22 octobre l'analyse des boîtes noires du Falcon 50 à bord duquel le patron du géant pétrolier Total, Christophe de Margerie, a trouvé la mort lundi à l'aéroport de Vnoukovo.

Le vice-président du MAK a indiqué que ces enregistreurs étaient « modernes et bien protégés, ce qui a permis de mener ces travaux d'une façon efficace » :ce qui a permis de mener ces travaux d'une façon efficace »

« Nos experts analysent la situation météorologique au moment de l'accident et toute la documentation, y compris celle qui concerne les préparatifs du vol. »

LE BEA FRANÇAIS ASSOCIÉ À L'EXAMEN DES BOÎTES NOIRES

L'examen des informations des enregistreurs de vols a été réalisé en présence des experts français du Bureau enquête accident (BEA), arrivés mardi soir à Moscou. Accompagnés d'un représentant de Dassault, fabriquant de l'appareil accidenté, et de deux représentants d'Unijet, son exploitant, ils ne s'occuperont que de l'aspect technique des circonstances de l'accident.

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L'enquête se poursuit à l'aéroport de Vnoukovo.

C'est le comité d'enquête russe, également présent lors de l'analyse des boîtes noires, qui devra établir les responsabilités pénales dans l'accident qui a causé quatre morts. Le conducteur de chasse-neige qui a percuté l'avion de M. Margerie, placé en garde à vue, devrait être présenté à un juge mercredi. 

LE CONDUCTEUR DE CHASSE-NEIGE AVAIT « PERDU SES REPÈRES »LE CONDUCTEUR DE CHASSE-NEIGE AVAIT « PERDU SES REPÈRES »

Cet homme de 60 ans a été accusé, dans un premier temps, par les enquêteurs russes d'avoir été ivre au moment de l'accident. Des images amatrices réalisées apparemment avec un téléphone portable au moment de son interrogatoire ont été diffusées mercredi par les médias russes.

« J'ai perdu mes repères et je ne me suis pas rendu compte que j'entrais sur la piste de décollage, donc on peut considérer que j'y suis entré », déclare l'homme sur ces images. « L'avion était en train de décoller, je ne l'ai pratiquement pas vu ou entendu parce que ma machine fonctionnait [et faisait du bruit] et qu'il n'y avait pas de lumière », ajoute-t-il sans qu'il soit possible de déterminer s'il parle des feux de position du Falcon 50 ou de balises lumineuses sur la piste. « Et il y a eu le choc », conclut-il.

LA DIRECTION DE L'AÉROPORT MISE EN CAUSE

L'homme doit être présenté devant un juge dans la journée. Son avocat, Alexandre Karabanov, a affirmé que son client souffrait d'insuffisance cardiaque chronique, qu'il n'était pas un buveur et avait pu consommer « quelques gouttes » d'alcool.

Mardi, les enquêteurs russes ont mis en cause la direction de l'aéroport, dans leurs premières conclusions. Ils ont affirmé que l'accident ne résultait pas « d'un tragique concours de circonstances, mais d'une négligence criminelle des fonctionnaires ». Certains membres de la direction, qui pourraient tenter d'entraver l'enquête selon les enquêteurs, pourraient être suspendus.

Le Monde avec AFP

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