Filière jihadiste vers la Syrie: 7 hommes mis en examen, 5 écroués

Un véhicule de gendarmerie devant le domicile d'un candidat présumé au jihad à Graulhet, dans le Tarn, le 15 décembre 2014
Un véhicule de gendarmerie devant le domicile d'un candidat présumé au jihad à Graulhet, dans le Tarn, le 15 décembre 2014 © AFP - Pascal Pavani

Temps de lecture : 2 min

Sept des hommes interpellés lundi dans un coup de filet contre une filière d'acheminement de jihadistes en Syrie ont été mis en examen vendredi à Paris et cinq d'entre eux ont été placés en détention provisoire, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.

Le point du soir

Tous les soirs à partir de 18h

Recevez l’information analysée et décryptée par la rédaction du Point.

Votre adresse email n'est pas valide

Veuillez renseigner votre adresse email

Merci !
Votre inscription a bien été prise en compte avec l'adresse email :

Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.

Six des sept suspects ont été mis en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Le septième est poursuivi pour financement du terrorisme, escroqueries, faux et usage de faux en relation avec une entreprise terroriste. Les sept mis en examen sont âgés de âgés de 19 à 30 ans.

Une centaine de procédures judiciaires sont ouvertes au pôle antiterroriste du tribunal de Paris en lien avec des filières jihadistes vers la Syrie.

Sur les sept hommes déférés, cinq ont été interpellés à Toulouse, au Havre et à Graulhet (Tarn). Les deux autres suspects ont été extraits de maisons d'arrêt de la région où ils avaient été placés en détention provisoire fin décembre 2013 dans un dossier de vols à main armée et tentatives à Toulouse et dans sa périphérie.

Outre ces deux suspects, déjà incarcérés, trois autres ont été placés en détention provisoire. Deux hommes ont été laissés libres sous contrôle judiciaire.

Au moins deux des mis en examen se sont rendus en Syrie entre mai et juin 2013. D'autres auraient eu des velléités de départ.

Au total, 11 personnes, dont une femme, avaient été placées en garde à vue lundi à l'issue de ce nouveau coup de filet. Les garde à vue de quatre d'entre eux ont depuis été levées.

Cette opération a été menée dans le cadre d'une information judiciaire ouverte début décembre 2013. La sous-direction anti-terroriste (SDAT) avait été mise sur la piste de cette filière après que des proches eurent signalé un possible départ en Syrie.

Selon une source proche du dossier, quelque 390 personnes parties de France se trouvent actuellement en Syrie où une soixantaine sont mortes en y menant le jihad. Quelque 1.200 personnes sont concernées pour leur implication présumée dans les filières syriennes.

19/12/2014 22:33:41 - Paris (AFP) - © 2014 AFP