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Revue de presse des Amériques

A la Une: l’hommage de la presse américaine à Ben Bradlee

Ben Bradlee (à gauche), ancien rédateur en chef du Washington Post est décédé le 21 octobre 2014 à l'age de 93 ans.
Ben Bradlee (à gauche), ancien rédateur en chef du Washington Post est décédé le 21 octobre 2014 à l'age de 93 ans. REUTERS/Alex Gallardo/Files
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Ben Bradlee l'ancien rédacteur en chef du Washington Post, qui avait supervisé l’enquête du Watergate, s’est éteint mardi 21 octobre, à 93 ans. Les superlatifs ne manquent pas aujourd'hui dans la presse pour célébrer l’un de ses plus célèbres représentants. Ben Bradlee était la « quintessence du rédacteur en chef de son époque », selon le New York Times. Le Washington Post, qui a annoncé le premier la nouvelle de la disparition de Bradley lui rend un hommage à la hauteur de sa contribution au journal. De 1968 à 1991, Bradlee « a donné à notre journal une ambition », souligne le quotidien de la capitale. S'entourant de jeunes reporters talentueux comme Bob Woodward et Carl Bernstein, Bradlee tient bon face aux pressions politiques et révèle le fameux scandale des écoutes illégales organisées par le président Nixon dans les locaux du Parti démocrate à Washington.

À l’arrivée, les États-Unis assistent à l'unique démission d’un président à ce jour... et le journal décroche un prix Pulitzer ! Le Washington Post souligne les avancées permises grâce à Ben Bradlee. La couverture du Watergate a ouvert une nouvelle ère pour le journalisme d'investigation, et a contraint les politiques à plus de transparence, rappelle le quotidien. À l’occasion de cet hommage, la parole est aussi donnée à ses deux anciens acolytes, Bob Woodward et Carl Bernstein. Les deux hommes saluent leur patron : « un vrai ami et un chef génial en journalisme il avait le courage d'une armée pour trouver la vérité. » Un courage salué également par le président Barack Obama qui rend hommage à la contribution de Bradlee à la démocratie américaine.

Obama reçoit le nouveau coordinateur pour la lutte contre Ebola

Ron Klain, nommé par Barack Obama, débute sa lourde tâche ce mercredi 22 octobre. Sa mission : tenter d'élaborer une stratégie pour endiguer le développement du virus. Le journal Politico en profite pour rappeler que cet ancien conseiller du vice-président Joe Biden n'a certes aucune expertise en médecine, mais il a la confiance du président. Et après les nombreuses critiques contre le manque d'action de Washington sur le dossier, le journal veut croire que l'arrivée de Ron Klain donnera au moins une impulsion nouvelle à la stratégie américaine.

La menace terroriste prise très au sérieux au Canada

Les autorités d’Ottawa privilégient la piste terroriste après qu'un militaire a été tué par un jeune proche des milieux extrémistes islamistes, lundi 20 octobre. Le quotidien The Globe and Mail évoque la nouvelle réalité à laquelle doivent faire face les autorités canadiennes. À nouvelles réalités, nouvelles notions également, précise le journal. « Loup solitaire », « voyageur à haut risque » font partie désormais du vocabulaire de la police, souligne le journal canadien.

Le suspect du meurtre du policier, Martin Couture-Rouleau, qui a été abattu par la police, avait précédemment été stoppé à l'aéroport alors qu’il se rendait au Proche-Orient, explique le quotidien. Mais faute de preuve tangible, il n'avait pas été arrêté ; seul son passeport avait été confisqué. Face à la recrudescence des cas suspects avec la situation en Syrie, les services de renseignements doivent s'adapter. « Ils ont mis en place une task-force pour réduire le danger » représenté par ces individus, ajoute le journal.

L'insécurité qui mine le Mexique a des répercussions économiques

C’est ce que souligne le quotidien mexicain El Universal. Les violences qui ont suivi la disparition des étudiants d’Ayotzinapa, dans l'État méridional du Guerrero se poursuivent. Mardi 21 octobre, des enseignants ont incendié en signe de protestation les locaux du parti au pouvoir dans l’État du Guerrero. Et le journal El Universal de s’alarmer de l’impact économique.

Citant les résultats d’une étude locale, le pays perdrait entre 0,5 et 1 % de son produit intérieur brut du fait des violences. S’il ne faut pas surestimer le problème, indique le journal, la perception de l’insécurité demeure un facteur majeur pour les investisseurs. Les éruptions de violences qui frappent le Mexique en ce moment ne peuvent que constituer un frein à l’investissement. D’autant que l’État ne garantit pas aux opérateurs économiques la protection de leurs biens et installations, conclut El Universal.

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