Bulletin de Réinformation Radio Courtoisie 25 .10 2014

Extraits.

KIOSQUE COURTOIS

Semaine du 20 au 26 octobre 2014

France

Le Sénat adopte le mécanisme de destitution du chef de l’Etat

 

Une loi constitutionnelle de 2007 prévoyait la destitution du président. Mais l’article 68 de la Constitution exigeait une loi organique pour préciser les modalités d’application concrète de cette destitution. C’est désormais chose faite avec ce texte voté à une écrasante majorité, qui devra cependant attendre la validation du Conseil constitutionnel avant son entrée en vigueur. L’actuel pensionnaire de l’Elysée pourrait donc redevenir un homme normal avant la fin de son mandat…

 

Sauf que le chef de l’Etat ne peut être destitué, je cite : « Qu’en cas de manquement à ses devoirs, manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat ». Ce qui reste, en soi, assez flou. La procédure est la suivante : 58 députés, ou 35 sénateurs, peuvent proposer à leur assemblée sa destitution. La Haute cour se réunit et va entamer le procès du président de la République. Si celui‑ci est déclaré coupable, il sera destitué de ses fonctions ; s’il est reconnu innocent, son prestige et celui de son pays seront mis à mal.

 

Cette procédure met fin à l’exception française, voulue par le général de Gaulle, et qui faisait du président un monarque intouchable pendant le temps de sa mandature. La destitution tient d’une logique strictement démocratique. Mais certains craignent qu’une telle procédure n’ouvre la boîte de Pandore. A l’approche des présidentielles de 2017, la destitution pourrait constituer une arme redoutable entre les mains de ceux pour lesquels une arrivée au pouvoir de Marine Le Pen constituerait l’abomination de la désolation…

 

 

Changement de société : Hollande persiste et signe

 

Le président annonce « la poursuite des réformes à un rythme accéléré ». Les familles s’en sont aperçues puisque le montant des allocations familiales variera en fonction des revenus des parents, quel que soit l’âge des enfants. Encore une fois, se vérifie l’adage pasquaïen selon lequel les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent ! Pendant ce temps, les étrangers bénéficient toujours de la générosité de l’Etat, puisque les crédits alloués à l'Aide médicale d'état dépasseront allègrement le milliard d’euros en 2015. Le ministre de la Santé, Marisol Touraine, a reconnu que les dépenses de l'AME avaient explosé en 2013, passant de 588 à 744 millions d’euros en raison, je cite : « De la forte poussée du nombre de bénéficiaires ». Bel euphémisme pour qualifier la forte poussée démographique des clandestins… Le Grand remplacement, selon l’expression de Renaud Camus, est donc en marche.

 

 

Les scènes chaotiques prophétisées par Jean Raspail se multiplient sur notre territoire. A Calais 300 à 400 immigrés clandestins — désormais appelés « migrants » — ont récemment pris d’assaut des camions embarquant pour l’Angleterre. Et ce ne sont pas les maigres renforts envoyés par Cazeneuve à Calais qui vont mettre fin à la submersion de l’immigration clandestine. Désireuse d’apporter sa pleine solidarité aux Calaisiens submergés par des milliers de clandestins venus de tous les coins du monde, Marine Le Pen a dénoncé, pêle‑mêle, le laxisme gouvernemental et l’inaction de l’Europe.

 

 

Inadaptation du cadre juridique européen et français, laxisme des services de l’Etat et complicité des acteurs sociaux, se conjuguent dangereusement avec le chaos politique en Afrique noire et au Proche‑Orient. Autant de raisons qui font de nos frontières de véritables passoires. Le nombre de clandestins qui ont franchi les frontières de l’Europe a ainsi triplé en 2014. Et ne parlons pas des opérations de surveillance en Méditerranée qui s’apparentent plutôt au sauvetage du radeau de la Méduse…

Monde

 

La France poursuit sa lutte contre l’Etat islamique

 

De nouvelles frappes françaises ont eu lieu dimanche en Irak, en soutien aux forces armées irakiennes et à leur demande. Les précédentes frappes avaient eu lieu les 19 et 25 septembre derniers. Les combats se poursuivent dans la ville kurde de Kobané, près de la frontière turque. Des membres des forces spéciales françaises seraient présents sur place depuis l’été pour former les combattants kurdes entres autres au maniement d’armes antichar. Mais la France n’est plus seule à soutenir les peshmergas de Kobané.

 

La Turquie a en effet opéré un revirement de stratégie en déclarant aider les combattants kurdes à passer sa frontière pour participer à la défense de Kobané. Cette décision a surpris. Jusqu’à présent le gouvernement islamiste d'Erdogan refusait toute aide aux Kurdes, dont ils combattent les menées indépendantistes depuis 30 ans. Ce revirement n’ira en revanche pas jusqu’à armer les Kurdes ou à participer militairement à la lutte contre l’Etat islamique. La ville de Kobané est devenue l’un des symboles de la résistance à l’Etat islamique. Les djihadistes, qui ont réussi à pénétrer il y a deux semaines jusque dans le centre de la ville, ont reçu de nouveaux renforts en fin de semaine dernière.

 

 

150 à 200 millions de chrétiens sont victimes de persécutions dans le monde

 

C’est ce qu’affirme le « Livre noir de la condition des chrétiens dans le monde », ouvrage collectif réalisé sous la direction de Mgr di Falco. Les chrétiens sont la minorité la plus persécutée à travers le monde. De l'Irak au Nigeria, du Soudan à la Chine, 150 à 200 millions de nos frères sont opprimés pour le seul fait de confesser leur foi dans le Christ. Cet ouvrage montre que la dégradation des conditions de vie des chrétiens est liée à la montée du fondamentalisme musulman, notamment au Proche‑Orient et au Maghreb, malgré les illusions des « printemps arabes ». On constate plus généralement la perte de confiance des chrétiens envers les musulmans, avec les multiples trahisons qui ont succédé à des décennies d'apparente bonne entente, comme en Irak. Beaucoup finissent par fuir ces terres martyres.

 

Lors du synode sur la famille, le pape François a souhaité « apporter la plus grande aide possible aux communautés chrétiennes pour soutenir leur maintien dans la région ». Le cardinal Parolin, secrétaire d'Etat et bras droit du pape, a dénoncé devant ce même auditoire les exactions d'une « atrocité inouïe » commise par l'Etat islamique. Rappelant que pour l’Eglise « il est licite d'arrêter l'agresseur injuste », il a une nouvelle fois appelé à l'urgence de l'engagement de la communauté internationale pour une solution politique.

 

 

Le terroriste musulman abattu lors de la fusillade d’Ottawa est le fils d’un homme d’affaires libyen et d’une vice‑présidente de la Commission canadienne de l’immigration

 

Michael Zehaf‑Bibeau, auteur présumé de la fusillade de mercredi dernier à Ottawa — capitale fédérale du Canada — est le fils de Mme Susan Bibeau, l’un des cinq vice‑présidents de la Commission fédérale de l’immigration et du statut de réfugié (la CISR). En 2009, Susan Bibeau accède au poste de directrice générale de la CISR. En décembre 2012, elle devient vice‑présidente de la CISR, spécifiquement chargée de la section de l’immigration. Le père du tireur, Bulgasem Zehaf, est un important homme d’affaires libyen. Selon certains médias canadiens, il aurait financièrement soutenu l’opposition au régime du colonel Kadhafi. Michael Zehaf‑Bibeau faisait partie d’une liste de 90 Canadiens soupçonnés de vouloir fomenter des attentats dans le pays. Il est naturellement décrit par les médias comme un « loup solitaire », au psychisme fragile…

 

 

 

La phrase de la semaine

 

 

Ouvrez les guillemets : « Depuis le début des années 1980, il est très difficile d'exprimer des idées sur le plan historique qui vont à contre‑sens de la pensée de Paxton. Certains chercheurs ont arrêté de travailler sur le sujet, car le poids de cette doxa les empêchait de travailler librement. C'est un problème sur le plan de la recherche historique. On peut être en désaccord sur ce que j'écris dans mon livre — considérer que la vérité est plus du côté de Paxton ou Klarsfeld — mais le débat historique doit être libre. Il ne l'est pas aujourd'hui en France ». Fin de citation Son auteur ? L’historien Alain Michel, par ailleurs rabbin, résidant en Israël.

 

 

 

La bonne nouvelle de la semaine

 

 

Salle comble pour Polémia et sa 7e journée de la réinformation consacrée à la bataille culturelle

 

« Qui sont les censeurs ? Qui sont les dictateurs ?», a demandé d’entrée de jeu Jean‑Yves Le Gallou. Le président de Polémia rappelle que c’est Jack Lang qui a créé un corps « d’inspecteurs de la création artistique », qu’un libraire a été cloué au pilori sur une radio d’Etat pour avoir diffusé des ouvrages de Dominique Venner ou d’Alain de Benoist, ou encore que tel directeur d’un grand musée a récemment été « recadré » pour être intervenu sur Radio Courtoisie, dans une émission pourtant purement culturelle. Jean‑Yves Le Gallou relève également que le monde des bibliothèques municipales et des livres pour enfants est aux mains des « petits kapos de la pensée unique », qui font peser sur ce public captif la chape du politiquement‑correct. Signalons par ailleurs que le Front National vient d’annoncer le lancement un « décodeur des médias », chargé de démonter les mensonges de la presse de propagande. Ses animateurs ont du pain sur la planche…

 

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