Histoire

40 000 euros de taxis en dix mois pour la PDG de l'INA

Agnès Saal a promis de rembourser une partie de ses frais, notamment ceux concernant les déplacements personnels de son fils.
par AFP
publié le 27 avril 2015 à 8h12

Elle a succédé à Mathieu Gallet, aujourd'hui à la tête de Radio France, en mai 2014. L'actuelle PDG de l'Institut national de l'audiovisuel (INA), Agnès Saal, a dépensé plus de 40 000 euros de factures de taxi auprès de la compagnie G7 en dix mois, assure lundi le Figaro éco. Cette révélation a été faite suite à un courrier anonyme envoyé aux administrateurs de l'Institut national de l'audiovisuel à la veille du conseil d'administration qui s'est tenu le 23 avril, précise le quotidien.

Sur le montant global (40 915 euros), un peu plus de 7 000 concernent l’abonnement et 32 000 les déplacements.

Selon le journal, Agnès Saal a indiqué avoir déjà remboursé une partie des dépenses de taxis relevant de ses déplacements privés. «En tant que PDG de l'INA, j'ai une voiture de service avec chauffeur à disposition. Mais, comme je ne peux pas le faire travailler douze à quinze heures par jour, ni les week-ends, j'ai également un abonnement aux taxis G7, car je n'ai pas de permis de conduire. Ce dispositif avait déjà existé avant mon arrivée et je l'ai repris», s'est défendue la PDG de l'INA.

Par ailleurs, sur la facture, 6 700 euros sont imputables à son fils à qui elle avait communiqué son numéro de réservation, ajoute le Figaro. «C'est une maladresse, j'en reconnais la responsabilité et j'ai immédiatement remboursé ces frais», a expliqué Agnès Saal.

Un doute subsiste cependant concernant les 7 800 euros de taxis facturés le week-end, à savoir ce qui relève des trajets professionnels et privés. «Ce n'est pas évident de savoir si une course de taxi pour un événement dans lequel je représente l'INA est professionnelle ou personnelle», a-t-elle indiqué, estimant que «l'usage professionnel du taxi pendant les week-ends représente environ un tiers ou un quart de la facture».

Elle s'est donc engagée à rembourser les deux tiers ou les trois quarts restants, précise le Figaro.

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