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Nucléaire iranien : le marathon diplomatique se poursuit

« On est à quelques mètres de l'arrivée, mais on sait aussi que ce sont toujours les plus difficiles », a déclaré le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, au huitième jour des négociations.

Le Monde.fr avec AFP

Publié le 02 avril 2015 à 03h39, modifié le 02 avril 2015 à 10h40

Temps de Lecture 1 min.

Les négociations internationales sur le nucléaire iranien sont dans « les derniers mètres », a estimé jeudi 2 avril le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, revenu à Lausanne rejoindre ses pairs des grandes puissances et de l'Iran, au huitième jour d'un marathon diplomatique harassant.

Lire (en édition abonnés) : Article réservé à nos abonnés Nucléaire iranien : l’unité des puissances mise à mal

« On est à quelques mètres de l'arrivée, quelques dizaines de mètres mais on sait aussi que ce sont toujours les plus difficiles », a déclaré un Laurent Fabius inhabituellement confiant à son arrivée à Lausanne, peu avant minuit.

« Encore des progrès à faire »

« L'enjeu est très important car il s'agit de la lutte contre la prolifération nucléaire et d'une certaine manière de la réintégration de l'Iran dans la communauté internationale », a déclaré le ministre, tout en précisant qu'il y avait « encore des progrès à faire, en particulier du côté iranien ».

« Nous continuons à faire des progrès mais nous n'avons pas encore atteint un compromis politique », avait indiqué plus tôt dans la soirée la porte-parole du département d'Etat, précisant que le secrétaire d'Etat américain John Kerry resterait sur place « au moins jusqu'à jeudi matin ».

L'Iran et les grandes puissances (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Chine, Russie et Allemagne) tentent de parvenir à un projet d'accord fondamental sur le nucléaire, avant la conclusion d'un texte final d'ici au 30 juin.

« Saisir l'opportunité d'un accord »

La communauté internationale veut brider le programme nucléaire iranien et le contrôler étroitement pour s'assurer que Téhéran ne se dotera jamais de la bombe atomique, en échange d'une levée des sanctions internationales qui étranglent son économie.

En début de soirée, le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, avait exhorté les grandes puissances à « saisir le moment et l'opportunité d'un accord qui ne se répétera peut-être pas ».

Après un an et demi de tractations acharnées, de Genève à Lausanne en passant par Vienne et New York, les discussions buttent toujours sur les mêmes problèmes, les sanctions et la recherche et le développement permettant à l'Iran de développer des centrifugeuses plus performantes.

Le Monde.fr avec AFP

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