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La revue de presse des Balkans

A la Une: Moldavie, la Transnistrie et la guerre en Ukraine

Drapeau de la Transnitrie.
Drapeau de la Transnitrie. Wikimedia public domain
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Une revue de presse présentée en partenariat avec Le Courrier des Balkans.

Alors que les Ukrainiens doivent se rendre aux urnes dimanche, mais que des combats se poursuivent dans le Donbass entre les forces gouvernementales et les séparatistes pro-russes, c’est l’inquiétude qui domine en Transnistrie. La petite république sécessionniste russe de Moldavie craint la déstabilisation de la région, alors que son économie souffre déjà de la fermeture des frontières. 

En Roumanie, la loi prévoit la restitution des biens immobiliers nationalisés par le régime communiste à leurs anciens propriétaires ou à leurs ayants-droits, avec des conséquences souvent dramatiques : l’expulsion des locataires. À Bucarest, rue Vulturilor, 27 familles roms vivent sur le trottoir depuis le 15 septembre. L’avocat Marian Mandache, directeur de l’ONG Romani Criss, décrypte la situation.

Des milliers d’enfants n’auront plus de soutien en langue grecque et 200 enseignants vont se retrouver au chômage. En raison de l’austérité, le ministère de l’Éducation va mettre fin au programme Diapolis, destiné à la scolarisation des élèves étrangers.

On enregistre toujours plus de demandeurs d’asile originaires de Serbie, d’Albanie, du Kosovo et de Macédoine, alors même que tous ces pays, à l’exception du Kosovo, ont le statut de candidats à l’intégration européenne. La plupart des dossiers sont pourtant rejetés.

Des milliers de Kosovars continuent à quitter chaque année leur pays, malgré les appels réguliers des dirigeants politiques et la quasi-impossibilité d’obtenir l’asile. De janvier à juin 2014, près de 4 500 demandes d’asile ont été déposées dans des pays de l’UE - dont plus de 500 émanant de membres des communautés RAE (Roms, Ashkali, et Egyptiens).

C’est un véritable évènement. La commission exécutive du Comité international olympique (CIO) a accordé le 22 octobre la reconnaissance provisoire du Kosovo comme membre olympique. Il faudra attendre la prochaine session du CIO qui aura lieu en décembre à Monaco pour procéder à sa reconnaissance pleine et entière.

Un simple drone a suffi à provoquer une crise diplomatique majeure, tandis qu’un supporter serbe homophobe criait sa haine de Vučić. Autant de signes qui révèlent une subversion des symboles mais aussi la réalité inquiétante du vide politique dans lequel se trouve la Serbie, alors qu’un conflit de plus en plus ouvert ronge les services de sécurité. L’analyse de Branislav Dimitrijević.

La visite « historique » du Premier ministre albanais Edi Rama à Belgrade, prévue pour le 22 octobre, est reportée au 10 novembre. Après le match interrompu de mardi dernier, les relations albano-serbes sont au plus bas, et tout le château de cartes européen de la « réconciliation régionale » est remis en cause.

Les violences se poursuivent depuis le match Serbie-Albanie interrompu mardi soir. En Voïvodine, des commerces appartenant aux communautés albanaise et gorani sont attaqués et incendiés sans que les forces de l’ordre ne réagissent. Au Montenegro, l’ambassade d’Albanie à Podgorica a également été victime de jets de pierres.

Scènes de liesse dans les villes albanaises, mais aussi bagarres entre adolescents à Tuzi et caillassage de l’ambassade d’Albanie à Podgorica : le match interrompu Serbie-Albanie de Belgrade a provoqué de vives tensions au Montenegro. Le petit pays doit-il craindre le spectre de la « Grande Albanie » ?

Leur procès s’est ouvert le 17 octobre à Munich. Deux anciens agents des services secrets yougoslaves (UDBA), Josip Perković et Zdravko Mustač, sont entendus pour le meurtre d’un opposant croate, commis en Allemagne il y a plus de trente ans. Leur extradition avait provoqué une crise sévère entre Zagreb et Berlin.

19 personnes ont été interpellées à Zagreb dimanche après-midi dans le cadre d’une affaire de corruption, dont le maire de la capitale, Milan Bandić, plusieurs de ses adjoints et partenaires. Son nom était cité dans de très nombreuses affaires de corruption.

Le gouvernement croate veut faire du cash en privatisant les autoroutes, afin de combler une dette publique abyssale, en bonne part provoquée par la construction de ces autoroutes. Syndicats et associations se mobilisent pour exiger un référendum contre cette privatisation, véritable non-sens économique.

Elle peut marcher sur le feu et possède un diplôme de chamanisme écossais. C’est tout naturellement qu’avec un tel bagage, les députés européens ont approuvé la candidature de Violeta Bulc, qui obtiendra le portefeuille des Transports dans la Commission européenne de Jean-Claude Junker.

Suite à l’opération Gibraltar, l’Agence centrale d’enquête et de protection de Bosnie-Herzégovine (SIPA) a arrêté mercredi neuf personnes liées au marché des télécommunications, suspectées de blanchiment d’argent et de fraude fiscale.

Les partis nationalistes et populistes ressortent grands vainqueurs des élections du 12 octobre, à commencer par le SDA et le HDZ. La partition ethnique de la vie politique est-elle donc totalement acceptée ? Malgré l’effondrement du SDP, un nouveau bloc de gauche pourrait émerger, avec le Front démocratique de Željko Komšić.

« Les travailleurs sont les premières victimes de la transition, les plus grands perdants des privatisations, ils ont touché le fond », explique le député Janko Vučinić. Il a été mis en examen pour avoir soutenu les travailleurs de l’usine Metalac de Nikšić en grève de la faim et forcé le gouvernement à négocier. Entretien.

Avec l’automne et les premiers smogs, la question de la pollution atmosphérique en Macédoine revient à la Une de l’actualité. Malgré les promesses des industries lourdes, la situation ne s’est pas améliorée. Cette fois, le ministère de l’Environnement hausse le ton.

Marko Blažević, 91 ans, originaire de la région de Lika en Croatie, est le plus âgé des vétérans de la 13e brigade prolétarienne avec laquelle il participa à la libération de Belgrade en octobre 1944. Retour sur cette brigade légendaire de partisans yougoslaves aujourd’hui oubliée...

La vieillesse, tel est le thème, pourtant difficile, de la dernière création de Cirkobalkana, projet commun de trois compagnies de cirque - l’une serbe, l’autre croate, la troisième française. Après Belgrade, l’aventure se poursuit à Pula et à Zagreb. Rencontre.

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