Inondations : le village de Cuxac-d'Aude est maintenant protégé

  • Mme Obara avec les élus et techniciens sur la digue pour la visite de fin de chantier.
    Mme Obara avec les élus et techniciens sur la digue pour la visite de fin de chantier. Photo DDM, JMG.
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René Mari.

Hier matin, G. Aval, directeur du Syndicat mixte du delta de l'Aude (SMDA), avait convié Mme la sous-préfète, élus et la presse à la visite de fin de chantier concernant la protection de Cuxac-d'Aude contre les inondations.

En novembre 1999, cinq Cuxanais avaient péri. Depuis, les élus se sont mobilisés pour ne plus revoir cela. Après plus d'une décennie consacrée à la recherche d'une solution technique, aux réflexions et aux études, ce chantier avait obtenu les autorisations administratives en 2010. Et aujourd'hui, ces aménagements permettent la protection des lieux habités de Cuxac-d'Aude, son bourg mais aussi les Garrigots et les Estagnols.

Le SMDA a fait réaliser 10 km de digue, des bassins de stockage et cinq stations de pompage pour un montant total de 26 millions d'euros. Ce dispositif global permet de faire face aux situations les plus extrêmes (cumul de fortes pluies et crue de l'Aude). «Ces cinq stations de pompage ne devraient servir que dans des figures extrêmes comme le débord de l'Aude et un orage de grande importance sur le village. L'équipement ne servira que quelques heures tous les trois ou quatre ans. Mais il devra être capable de fonctionner en permanence», commente Gérard Aval. L'entretien courant sera assuré par le SMDA. Mais en cas de crise, les services techniques de la ville de Cuxac-d'Aude prendront le relais. Pour Gilbert Pla, président du SMDA : «Cuxac est protégé. Mon credo est de souligner que le risque zéro n'existe pas. Dans ce delta, l'eau passera mais il était important pour nous de la maîtriser». Pour Jacques Pociello, maire de Cuxac-d'Aude : «Le vœu des Cuxanais a été exaucé. C'est une réalité. Aujourd'hui, Cuxac-d'Aude est protégé et les villageois peuvent vivre sereinement». Enfin, la présence de Mme Béatrice Obara, sous-préfète de l'arrondissement, notait l'importance pour l'État «que la protection de nos concitoyens est une priorité absolue.

En matière de risque, on en apprend tous les jours.

Et malgré le travail de l'homme, la nature reste souveraine même si on arrive à limiter le danger d'où l'importance de s'adapter en permanence aux phénomènes».

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