High-TechVIDEO. Une ville sous la mer, le projet à 20 milliards d'une entreprise japonaise

VIDEO. Une ville sous la mer, le projet à 20 milliards d'une entreprise japonaise

High-TechLe géant du BTP japonais Shimizu veut bâtir une «ville-globe flottante» sur l'océan accueillant 4.000 résidants...
Des visiteurs de l'aquarium Chimelong Ocean Kingdom sur l'île de Hengqin, tout près de Macao.
Des visiteurs de l'aquarium Chimelong Ocean Kingdom sur l'île de Hengqin, tout près de Macao. - Mark Ralston AFP
Marion Pignot

Marion Pignot

Et si au lieu de songer à coloniser l'espace interstellaire, l'humain s'intéressait davantage à occuper l'aire la plus importante de la planète bleue: la mer? C'est à un tel projet de «ville-globe flottante» que réfléchissent, depuis plus de deux ans, les ingénieurs visionnaires de la firme japonaise Shimizu.

Quelque 4.000 résidents et 1.000 visiteurs pourraient vivre et travailler dans une sorte d'Atlantis moderne, une sphère de 500 mètres de diamètre qui abriterait des hôtels, des complexes résidentiels, des bureaux, des sites de recherche et des centres commerciaux.

Immergé par mauvais temps

Ce globe de béton et matériaux transparents flotterait plongé dans la mer, mais pourrait être totalement immergé par mauvais temps. Cela en descendant le long de l'axe central, une gigantesque structure hélicoïdale de 600 mètres de diamètre qui s'enfoncerait jusqu'à 4.000 mètres de profondeur.

Selon les ingénieurs, qui travaillent avec plusieurs organisations, dont l'Université de Tokyo et l'Agence japonaise pour les Sciences et Technologies maritimes (JAMSTEC), il serait même possible d'utiliser des micro-organismes appelés «méthanogènes» pour convertir en méthane le dioxyde de carbone (CO2) capturé à la surface.

La technologie requise pourrait être prête d'ici à 2030

Le projet, qui frôlerait les 20 milliards d'euros et dont la technologie requise pourrait être prête d'ici à 2030, est la troisième folie architecturale présentée par ce géant du BTP, après une «mégapole verte flottante» et un anneau à énergie solaire autour de la Lune pour alimenter la Terre.



En 2012, une autre grande entreprise de construction japonaise, Obayashi, a imaginé un ascenseur qui emmènerait les touristes à 96.000 kilomètres d'altitude, soit jusqu'au quart du chemin de la Terre à la Lune.

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