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Ce que l'on sait de la fusillade au Parlement canadien

Plusieurs coups de feu ont retenti, mercredi, à l'intérieur du Parlement quelques minutes après qu'un militaire a été tué près d'un mémorial. Le tireur a été abattu.

Le Monde avec AP

Publié le 22 octobre 2014 à 16h26, modifié le 23 octobre 2014 à 09h50

Temps de Lecture 2 min.

On crut longtemps qu'il y avait plusieurs tireurs dans le centre d'Ottawa, la capitale du Canada, mercredi 22 octobre, tant les tirs furent nourris dans le Parlement, quelques minutes après qu'un militaire canadien a été abattu près d'un mémorial. Le chef de la police a finalement affirmé dans la soirée qu'il n'y avait qu'un seul assaillant et qu'il avait été tué.

Tout a commencé dans la matinée, lorsqu'un homme armé d'un fusil et habillé en noir, selon des témoignages, a tiré sur un militaire près d'un monument aux morts. Le caporal Nathan Cirillo, 24 ans, a succombé malgré l'arrivée rapide des secours. Trois autres personnes ont été légèrement blessées. Très vite le centre d'Ottawa a été totalement bouclé et investi par des centaines de policiers et commandos lourdement armés, soutenus par des véhicules blindés légers. 

Des tirs ont ensuite retenti dans l'enceinte du Parlement, qui a été bouclé par la police, comme l'ensemble du centre-ville. En revanche, contrairement à des informations initialement diffusées, aucune fusillade n'a eu lieu dans le centre commercial Rideau, a précisé la police.

Des dizaines de tirs ont été entendus à l'intérieur du Parlement, où l'assaillant a fini par être abattu, selon le site de la télévision publique CBC comme le montre cette vidéo diffusée par le journal Globe and Mail :

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Le tireur a été identifié comme étant Michael Zehaf-Bibeau, un Canadien de 32 ans, récemmment converti à l'Islam et qui s'était radicalisé. La police d'Ottawa a précisé ne pas encore être en mesure d'établir si plusieurs agresseurs étaient impliqués.

DES ATTAQUES NON REVENDIQUÉES, LE NIVEAU D'ALERTE AUGMENTÉ

Le premier ministre, Stephen Harper, qui se trouvait sur place en compagnie de nombreux autres élus, est « sain et sauf et a quitté le Parlement », assure Jason MacDonald, son directeur de la communication, sur son compte Twitter. M. Harper s'est ensuite entretenu avec le président américain, Barack Obama. Lors d'une conférence de presse organisée dans la soirée, il a réaffirmé son soutien aux actions internationales contre les organisations terroristes dans le monde et précisé que « le Canada ne [serait] jamais intimidé ».

Selon un responsable du Pentagone, la défense aérienne américano-canadienne (Norad, North American Aerospace Defense Command) a été placée en état d'alerte pour « être à même de répondre rapidement » à tout incident aérien qui pourrait être lié aux événements en cours à Ottawa. Le capitaine Jeff Davis, un porte-parole du Norad, a toutefois affirmé qu'« aucune menace » liée à la fusillade d'Ottawa ne pesait à l'heure actuelle sur le réseau aérien nord-américain.

Le niveau d'alerte terroriste avait été augmenté au Canada, passant de « bas » à « moyen », mardi. Lundi, un homme se disant djihadiste avait renversé deux soldats, tuant l'un d'eux, à bord de son véhicule près de Montréal.

Le gouvernement canadien avait récemment mis en garde contre les risques d'actes radicaux sur son sol après avoir rallié la coalition internationale contre l'organisation terroriste Etat islamique (EI). M. Harper devait d'ailleurs présenter cette semaine un projet de loi pour renforcer les prérogatives des services du renseignement.

De son côté, le président de la République, François Hollande, a indiqué qu'il se tenait « informé » de l'évolution de la situation. Il a également exprimé « la totale solidarité de la France à l'égard du Canada et tirera toutes les conclusions de ce qui vient de se produire ».

Le Monde avec AP

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