Comment Syriza a plombé la Grèce

VIDÉO. Le pays était en train de se redresser, l'année 2014 avait été celle du redémarrage de la croissance grecque. Et puis Tsipras est arrivé...

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Imaginez des Grecs faisant le tour des grandes places financières pour aller vanter la renaissance de leur économie et qui ne seraient pas reçus par un immense éclat de rire. Un pays suffisamment redressé pour pouvoir lever des fonds sur les marchés et ne plus dépendre du seul bon vouloir des autres États de la zone euro pour payer ses infirmières.

Une Grèce soutenue dans son opération séduction par la crème de la haute finance – JPMorgan, HSBC, Merrill Lynch, Morgan Stanley, Goldman Sachs et même Deutsche Bank –, qui vanterait les atouts d'Athènes. Un pays qui séduirait tant les investisseurs qu'ils seraient disposés à lui prêter six fois plus d'argent que ses besoins du moment. Un Premier ministre grec qui se féliciterait de la confiance "incontestable"des marchés...

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Commentaires (31)

  • Cabou_

    L'Etat et le même populisme a mis hollande en place et risque de nous plomber encore plus lors des prochaines élections.

  • sergio46

    L'avantage du populisme, c'est que c'est plus rapide, mais c'est plus douloureux ; tandis que le socialisme s'apparente plus à ce que les Anglo-saxons appellent "the boiling frog" : si on met une grenouille dans l'eau bouillante, elle s'échappe, si on la met dans une eau froide réchauffée progressivement, elle se laisse cuire sans bouger.
    Ca ne vous fait pas penser à la politique fiscale de la gôche ?

  • camad

    La démagogie de Syrisa est beaucoup plus proche de la gauche Française que du FN, mais dans la stratégie globale politico-médiatique tout doit être combattu dans le FN. Car enfin, la France elle aussi semblait se redresser en 2012 mais avec Hollande, elle à recommencé à sombrer et continue 3 ans plus tard, avec des emplois bidon, sans aucune réforme globale des retraites, des fonctionnaires qui continuent d'augmenter, tout comme les dépenses sociales, une immigration de plus en plus débridée, une insécurité grandissante et le terrorisme sur notre sol. Contrairement au FN, Syrisa veut continuer à bénéficier de tous les avantages de l'UE mais n'a pas le courage de sortir de l'Euro avec la nouvelle drachme dont la dévaluation lui permettrait probablement de sortir son pays de sa situation catastrophique. Et d’ailleurs, si l’Euro était si merveilleux, pourquoi parmi les anciens pays de l’UE, le Danemark, la Suède et la Grande Bretagne, n’ont aucune intention de le prendre comme monnaie unique, et pourquoi la Norvège a même refusé par 2 fois d’entrer dans l’UE ?