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Cinq personnes ont été mises en examen pour des dégradations commises vendredi sur la gendarmerie de Sautron (Loire-Atlantique), près du site du projet contesté d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, a-t-on appris lundi de source judiciaire.
Ces trois hommes et deux femmes, occupant la "zone d'aménagement différé" (ZAD) prévue pour le projet, ont été mis en examen notamment pour "dégradations volontaires" et placés sous contrôle judiciaire, a indiqué cette source à un correspondant de l'AFP.
Ils avaient été interpellés peu après les faits, à bord d'un même véhicule.
Ils sont soupçonnés d'avoir, avec une quarantaine de personnes, maculé de peinture et tagué la façade de la gendarmerie de Sautron, une action "symbolique" menée "dans une atmosphère bon enfant", selon le communiqué anonyme qui la revendiquait, à la veille d'une journée de mobilisation contre les "violences policières".
Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve avait quant à lui condamné "très fermement les exactions commises ce (vendredi) matin par une quarantaine d'individus encagoulés" qui, "après avoir forcé le cadenas de la grille d'accès et pénétré dans l'enceinte des locaux de la brigade, (...) ont couvert les murs d'insultes à l'égard des forces de l'ordre et jeté un fumigène avant de s'enfuir".