L'attaque au Canada prouve qu'il y a bien un risque terroriste en France, selon Valls
Manuel Valls a déclaré ce jeudi que la fusillade au Parlement canadien à Ottawa prouvait que, "oui", il y avait "un risque terroriste" en France.
Le chef du gouvernement a également exprimé sa "solidarité à l'égard du gouvernement, du Parlement et du peuple canadien", lors d'une interview sur BFMTV et RMC, ajoutant que "le risque zéro n'existe pas" en matière de terrorisme. "Beaucoup est fait" pour réduire ce risque, a affirmé le chef du gouvernement. "On a les outils", a-t-il assuré, rappelant que "de nombreux attentats ont été déjoués depuis 2012" et l'affaire Merah.
La France assume ses responsabilités
Appelant à poursuivre la "coopération internationale et européenne" dans la lutte contre le terrorisme, Manuel Valls a fait valoir que "la France assumait ses responsabilités, au Mali, au Sahel, aujourd'hui en Irak". "Elle agit pour elle-même mais aussi souvent pour l'Europe", a-t-il ajouté.
Alors qu'une nouvelle loi antiterroriste doit être adoptée d'ici à la fin du mois, à l'Assemblée puis au Sénat, le Premier ministre a rappelé l'importance de "mettre en place des processus avec les familles concernées par des enfants, des mineurs, des jeunes, dont les profils ressemblent, semble-t-il, beaucoup à celui du Canada, avec un passé de délinquant parfois converti à l'islam, avec des processus de radicalisation par internet, dans les prisons françaises".
Mercredi, un soldat canadien a été tué par balles aux abords du Parlement à Ottawa. Il s'agit du sdeuxième militaire à perdre la vie en trois jours au Canada alors que le gouvernement avait récemment mis en garde contre des menaces d'attaques terroristes.
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