Opération antijihadiste à Lunel: cinq personnes déférées devant les juges d'instruction

Image extraite d'une vidéo montrant des policiers arrêtant une personne le 27 janvier 2015 à Lunel, dans l'Hérault, durant une opération antijihadiste
Image extraite d'une vidéo montrant des policiers arrêtant une personne le 27 janvier 2015 à Lunel, dans l'Hérault, durant une opération antijihadiste © AFP - Caroline Rossignol

Temps de lecture : 1 min

Les cinq personnes interpellées mardi, notamment à Lunel (Hérault), dans le cadre d'une enquête sur une filière jihadiste vers la Syrie, ont été déférées vendredi après-midi devant des juges antiterroristes parisiens, a appris l'AFP de source judiciaire.

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Parmi les cinq personnes interpellées, âgées de 26 à 44 ans, deux sont soupçonnées d'être parties en Syrie.

L'une, interpellée à Aimargues (Gard), aurait passé trois mois en Syrie fin 2013 début 2014. L'autre, interpellée à Caussiniojouls (Hérault), serait rentrée plus récemment.

Les trois derniers, interpellés à Lunel (Hérault), sont soupçonnés d'avoir voulu se rendre dans les zones jihadistes en Syrie et d'avoir envoyé du matériel sur place.

L'un d'eux est en outre suspecté d'avoir joué un rôle de relai dans ces départs pour la Syrie, où deux de ses frères ont péri.

A Lunel, une vingtaine de jeunes entre 18 ans et 30 ans sont partis depuis octobre combattre en Syrie, selon les élus de cette commune d'environ 26.000 habitants. Six d'entre eux y ont trouvé la mort, selon les autorités françaises.

Les cinq qui ont été déférés vendredi au terme de leur garde à vue pourraient être mis en examen dans la soirée pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".

L'opération policière avait été menée mardi sur commission rogatoire de juges antiterroristes parisiens.

"Si l'implication des personnes soupçonnées est confirmée par l'autorité judiciaire, ce sera donc une filière particulièrement dangereuse et organisée qui aura été démantelée ce matin, une de plus", a affirmé mardi le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve.

Dans la foulée des attaques commises à Paris début janvier, le Premier ministre Manuel Valls avait indiqué la semaine dernière que les services antiterroristes devaient surveiller 3.000 personnes soupçonnées de graviter dans la sphère jihadiste.

30/01/2015 19:31:02 - Paris (AFP) - © 2015 AFP