SANTÉ - Si vous ne le saviez pas déjà, vous êtes prévenus. Dans la nuit de samedi à dimanche 26 octobre, la France passe à l'heure d'hiver. Concrètement, on vous le rappelle, cette nuit-là, à 3 heures du matin, il faudra reculer les aiguilles de l'horloge d'une heure. Il sera ainsi 2 heures, ce qui permettra à certains de dormir 60 minutes de plus.
Au-delà des réveils en panique et autres rendez-vous en avance (ou en retard, c'est selon), ce changement d'heure peut avoir des conséquences bien plus graves. On n'y pense pas mais la Sécurité routière est là pour nous le rappeler. "Chaque année, au moment du passage à l'heure d'hiver, est enregistré un pic d'accidentalité et de mortalité sur la route dont les piétons sont les premières victimes", rappelle l'organisme dans un communiqué.
Le lien entre le changement d'heure et les accidents de la route?
"L'heure d'hiver accroît la période d'obscurité aux heures de pointe, heures auxquelles les usagers de la route sont les plus nombreux et les plus fatigués", indique le communiqué. Selon les statistiques de l'Observatoire interministériel de la sécurité routière (ONISR), ce risque hivernal "engendre une vingtaine de personnes tuées supplémentaires par mois". "Entre novembre 2012 et janvier 2013, 162 piétons sont décédés, soit en trois mois, 34,1% de la mortalité routière 'piétonne' annuelle. Cet effet négatif ne se réduit pas dans les jours qui suivent ce changement, mais se dissipe progressivement au cours de la période hivernale", pooursuit-il.
Par ailleurs, une étude américaine relayée en mars 2014 expliquait qu'il y avait plus d'infarctus le lundi suivant le changement d'heure. Mais qu'on se rassure, cela concerne le passage à l'heure d'été. Encore six mois tranquilles avant d'y penser.