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JUSTICEMarseille: Des peines de 4 à 6 ans de prison requises à l'encontre de cinq figures du Milieu

Marseille: Des peines de 4 à 6 ans de prison requises à l'encontre de cinq figures du Milieu

JUSTICEQuatre à six ans ont été requis jeudi le parquet du tribunal correctionnel de Marseille à l'encontre de cinq figures du Milieu méridional...
Illustration: La balance de la justice.
Illustration: La balance de la justice. - SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Des peines de 4 à 6 ans de prison ont été requises jeudi par le parquet du tribunal correctionnel de Marseille à l'encontre de cinq figures du Milieu méridional jugées pour association de malfaiteurs et détention d'explosifs.

Le procureur de la République, Dominique Mirkovic a requis six ans de prison à l'encontre de Jean-Marie Struffi, 39 ans, alias Bouclettes et de Franck Tarpinian, 38 ans. Il a requis cinq ans de prison à l'encontre de Daniel Bellanger, 57 ans, surnommé «le grand» ou encore «Babar», considéré comme l'un des membres fondateurs de la «Dream Team», nom donné à une équipe de malfaiteurs spécialisée dans le braquage de transports de fonds dans les années 1990.

Cinq ans ont également été requis contre Didier Bertolotti, 51 ans, surnommé «le monstre», qui a reconnu son rôle de nourrice d'armes dans cette affaire. Quatre ans on été requis contre Raphaël Jimenez, 38 ans, surnommé «Tchoune».

«Largement ancrés dans la grande délinquance»

A l'origine de ce dossier, une surveillance policière pendant plusieurs mois dans le cadre d'une enquête sur le vol à main armée en 2006 à Marseille d'un chargement de rouleaux destinés à la fabrication de billets de 1.000 dinars algériens.

Les enquêteurs sont tombés sur ces hommes, tous déjà fichés au grand banditisme et «largement ancrés dans la grande délinquance», selon le procureur.

L'enquête avait permis de repérer différentes «planques» dans la région, notamment à Sanary-sur-Mer (Var) ou Martigues (Bouches-du-Rhône).

Dans un hangar de Sainte-Tulle (Alpes-de-Haute-Provence) ou dans leurs véhicules et à leurs domiciles, les policiers saisiront des armes, des explosifs, des masques en silicone, des vêtements entièrement noirs ou encore des gadgets technologiques servant à voler des voitures ou brouiller des GPS ou des téléphones.

Une enquête menée depuis Lyon avait par ailleurs permis la découverte, dans un entrepôt de Tramoyes (Ain), de quatre véhicules avec de fausses plaques, et d'un stock très important d'armes, dont huit kalachnikovs, quatre fusils à pompes, deux pistolets mitrailleurs, 4,5 kg d'explosifs mais aussi des gilets pare-balles ou des blousons siglés police.

Dans ce hangar seront retrouvées des traces génétiques ou des empreintes menant notamment à Jean-Marie Struffi et Daniel Bellanger.

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