La vie du campus Dijon : au restaurant universitaire Montmuzard le chef n’est pas le seul qui se décarcasse

Chaque jeudi, les étudiants du master Euromédias révèlent les dessous du campus universitaire. Aujourd’hui, rencontre avec Gérard Bongiovanni, chef en restaurant universitaire.
Jérémy Guillou et ­Pierre-Louis Leseul - 23 oct. 2014 à 05:00 | mis à jour le 19 mars 2015 à 15:42 - Temps de lecture :
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Gérard Bongiovanni est fier de son équipe.  Photo F. J.
Gérard Bongiovanni est fier de son équipe. Photo F. J.

Gérard Bongiovanni, chef cuisinier du restaurant universitaire, se décrit comme « le capitaine d’un navire qui arrive à bon port grâce à ses matelots ». Après un parcours riche entamé par une formation à l’école hôtelière de Nice, suivie de voyages au Moyen-Orient, il obtient une étoile au guide Michelin avec la ­rôtisserie du Chambertin à Gevrey-Chambertin. Ce chef expérimenté décide ensuite de se tourner vers la restauration collective pour consacrer plus de temps à sa famille et mettre à profit son sens du relationnel et de l’humain. Au restaurant universitaire (RU) Montmuzard, il tient à mettre en avant son équipe. Selon lui, « un commandant ne peut pas gagner la guerre sans ses soldats ». Pour le chef, la soixantaine de salariés du restaurant universitaire ont « foi en ce qu’ils font » afin de proposer diversité et équilibre des repas. Chaque midi, huit plats sont proposés aux étudiants afin qu’ils varient au mieux leur alimentation. L’objectif principal est de « répondre à la demande », d’où la création, cette année, des fameux Crous burgers, d’un bon rapport quantité-prix, témoignant de la créativité des cuisiniers. Pour Gérard Bongiovanni, « être à l’écoute des étudiants et donner le maximum » est le leitmotiv. La réalité des cuisines du RU Montmuzard, c’est aujourd’hui 95 % de produits frais et cuisinés sur place. Gérard Bongiovanni ­affirme son envie de « faire évoluer les choses et les pensées ». L’investissement de cette équipe, composée d’anciens cuisiniers du secteur privé et d’une quinzaine d’étudiants, est total. Le chef n’hésite pas à souligner l’implication « des dames qui remplissent des ramequins par des températures avoisinant les 7 à 8 °C tous les matins à partir de 7 heures ».

À lire la semaine prochaine : le portrait d’un bibliothécaire universitaire.