Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

« En 2015, l’Etat dépensera moins d’argent qu’en 2014 »

Le projet de budget pour 2015 est présenté ce mercredi. Dans un entretien au « Monde », le ministre des finances annonce qu'en 2015, l'Etat dépensera 2,5 milliards de moins qu'en 2014.

Par 

Publié le 01 octobre 2014 à 08h52, modifié le 01 octobre 2014 à 09h25

Temps de Lecture 5 min.

Article réservé aux abonnés

Michel Sapin, ministre des finances, a également annoncé une révision à la baisse des prévisions de croissance.

 Le projet de budget pour 2015 est présenté mercredi 1er octobre. Michel Sapin, le ministre des finances et des comptes publics, souligne, dans un entretien au Monde, la part prise par l'Etat dans la réduction des dépenses publiques.

Le projet de loi de finances pour 2015 ne marque-t-il pas un renoncement à l'objectif de réduction des déficits publics ?

Michel Sapin : Un budget, ça n'est pas et ça ne doit pas être un exercice dans l'absolu, au nom de je ne sais quel impératif catégorique imposé de l'intérieur ou de l'extérieur. Nous sommes aujourd'hui dans une situation délicate. Allons-nous retrouver une croissance correcte et durable, ou allons-nous rester dans une situation de très faible inflation et de très faible croissance, et, donc, de très fort chômage ? L'adaptation du rythme de réduction des déficits est indispensable.

Les demandes régulières de report des objectifs de réduction des déficits ne vont-elles pas finir par lasser nos partenaires ?

Ce n'est pas la France qui est en question aujourd'hui, c'est l'Europe. Peut-on continuer à réduire les déficits au même rythme alors que la croissance et l'inflation ne sont plus au rendez-vous ? Nous avons construit notre budget et notre trajectoire de réduction des déficits en fonction de cette question et de la réponse que nous y apportons. Oui, il faut continuer à réduire nos déficits, mais à un rythme compatible avec la reprise économique.

Systématiquement, le gouvernement reporte les responsabilités sur des facteurs liés à l'environnement international, européen. N'y a-t-il pas des causes internes à ce déficit de croissance ?

Chacun a ses responsabilités. L'Europe, dont nous sommes un des acteurs, a des responsabilités et elle doit les assumer. La Banque centrale européenne a des responsabilités et elles les a assumées. La Commission, le Conseil ont des responsabilités. Nous prenons les nôtres. Les réformes en profondeur qui n'ont pas été menées ou qui commencent à être engagées, nous devons les mener. Nous tenons nos engagements pour améliorer la compétitivité de nos entreprises car c'est le seul moyen de retrouver un début de confiance de la part des acteurs économiques. Enfin, après quatre années consécutives de hausse des impôts et des cotisations, le financement des réformes et de la diminution des déficits se fait par des économies sur les dépenses.

Il vous reste 67.57% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.