VIDEOS. Nantes : Cazeneuve évoque l'acte «d'un déséquilibré»

Un homme a lancé sa camionnette dans la foule présente au marché de Noël de Nantes (Loire-Atlantique) ce lundi soir. Dix personnes ont été blessées, dont quatre grièvement. Le pronostic vital de l'une d'entre elles est engagé. Le conducteur, lui

VIDEOS. Nantes : Cazeneuve évoque l'acte «d'un déséquilibré»

    Un homme au volant d'une camionnette blanche, immatriculée en Charente-Maritime, a foncé sur la foule du marché de Noël lundi, vers 19 heures, place Royale à Nantes (Loire-Atlantique), arrêtant sa course dans un des chalets en bois. Onze personnes ont été blessées, cinq grièvement, dont le conducteur.

    «La camionnette a surgi à toute allure de la rue de la Fosse, elle est passé devant moi et a percuté une première personne, puis une deuxième, et ainsi de suite jusqu'à aller s'empaler dans le marché de Noël. C'était horrible !» nous a raconté un témoin.

    Le chauffeur, né en 1977, s'est ensuite poignardé à plusieurs reprises au volant de son véhicule avant d'être transporté au CHU de Nantes. Son état est jugé sérieux, mais ses jours ne sont pas en danger. Selon Brigitte Lamy, le procureur de la République de Nantes, il s'agirait d'un «cas isolé». «On ne peut pas parler d'acte de terrorisme», a-t-elle expliqué.

    Un carnet avec des propos confus retrouvé

    Dans le véhicule a été retrouvé un carnet contenant des propos confus témoignant de difficultés psychologiques et familiales. L'individu est connu pour vol simple et recel en 2006 et dégradation de véhicule en 2008, selon une source proche du dossier.

    Bernard Cazeneuve s'est rendu sur place lundi soir. L'acte «semble le fait d'un déséquilibré», a souligné le ministre de l'Intérieur. Interrogé sur un risque de multiplication d'actions violentes après les incidents survenus depuis trois jours à Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire) et à Dijon (Côte-d'Or), le locataire de la place Beauvau a appelé à «replacer ces actes pour chacun d'eux dans leur contexte».

    «L'acte de ce soir n'est pas un acte qui a un fondement politique, qui résulte d'une visée terroriste ou qui aurait une inspiration de radicalité religieuse», a estimé le ministre. Il par ailleurs assuré la «mobilisation pleine et entière du gouvernement pour protéger les Français». Mardi midi, à Matignon, les ministres concernés sont réunis par Manuel Valls, à la demande de François Hollande. Le président de la République, en déplacement à Saint-Pierre-et-Miquelon, ne pourra y assister.

    VIDEO. Une camionnette fonce sur le marché de Noël de Nantes (France 2)

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    0h15.

    «Ce sont des actes plus difficiles à prévenir que d'autres», a observé Bernard Cazeneuve. Interrogé sur un risque de multiplication d'actions violentes après les incidents survenus depuis trois jours à Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire) et à Dijon, le ministre de l'Intérieur a appelé à «replacer ces actes pour chacun d'eux dans leur contexte».

    23h50. Ce n'est «pas un acte qui aurait une inspiration de radicalité religieuse», poursuit Bernard Cazeneuve.

    «La mobilisation des services de l'Etat est totale», ajoute le locataire de la place Beauvau. Bernard Cazeneuve explique que le Premier ministre réunit mardi midi à Matignon les ministres concernés.

    L'intérieur de la camionnette qui a foncé dans la foule à Nantes. (AFP/Georges Gobet.)

    23h47. Bernard Cazeneuve : «Il semble que cet acte soit le fait d'un déséquilibré», confirme le ministre de l'Intérieur.

    Après avoir exprimé la «solidarité et la très grande compassion» du gouvernement pour les victimes de ce drame, Cazeneuve a appelé tout le monde «à garder son sang froid». «Il faut s'en remettre à la justice pour établir les responsabilités», a-t-il rappelé. Il a enfin assuré la «mobilisation pleine et entière du gouvernement pour protéger les Français».

    23h28. Un policier détaille le bilan au locataire de la Place Beauvau.

    Cinq des dix personnes touchées par le véhicule sont dans un «état sérieux». Un homme de 25 ans est notamment touché à la tête et au thorax, selon ce fonctionnaire de police. Une femme voit son diagnostic réservé quand à un éventuel futur handicap. Quant au chauffeur de la camionnette, il porte plusieurs plaies au thorax.

    23h25. Bernard Cazeneuve est sur les lieux du drame.

    Le ministre de l'Intérieur est accompagné de Jean-Marc Ayrault, l'ancien Premier ministre et ex-maire de la ville, et de Johanna Rolland, l'actuelle maire de Nantes.

    23h15. Entre 200 et 300 personnes se trouvaient sur ce marché de Noël d'après un adjoint au maire, Gilles Nicolas.

    La camionnette blanche immatriculée en Charente-Maritime a foncé sur un chalet où était servi du vin chaud place Royale, une des places piétonnes les plus achalandées du centre-ville. «J'ai simplement vu la voiture foncer dans le stand. Elle a foncé complètement dans les gens» en train de boire du vin chaud , a déclaré une femme d'un certain âge à l'AFP. «J'étais chez moi, j'ai entendu le bruit, je suis descendue en vitesse», a raconté une riveraine à une correspondante de l'agence. «J'ai vu la camionnette dans le marché de Noël, j'ai vu des personnes par terre, des blessés, au moins trois ou quatre», a-t-elle témoigné. «Les secours sont arrivés très vite, en cinq minutes», a dit le vigile d'une pharmacie toute proche.

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    23h10. L'automobiliste s'est porté une dizaine de coups de couteau au thorax après le choc,

    a précisé le procureur de la République. Parmi les blessés, le pronostic vital d'une personne est engagé, selon Brigitte Lamy, qui a précisé qu'aucun enfant ne figurait parmi les victimes. Les blessés ont été admis au CHU de Nantes.

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    23 heures. «Ã?a ressemble, sous réserve de vérifications, à un acte du même genre que ce qui s'est produit à Dijon»,

    a confié Brigitte Lamy, procureur de la République à Nantes. L'auteur de l'agression est originaire de Saintes (Charente-Maritime), d'après BFM TV. Selon une source proche du dossier interrogée par l'AFP, dans son véhicule a été retrouvé un carnet contenant des propos confus témoignant de difficultés psychologiques et familiales. L'homme, 37 ans, est connu pour vol simple et recel en 2006 et dégradation de véhicule en 2008, selon la même source, qui a précisé que son état est jugé sérieux mais que ses jours ne sont pas en danger.

    VIDEO. «Connu des services de police pour des faits mineurs», selon le ministère de l'Intérieur

    22h15. Réunion ministérielle à Matignon, mardi.

    Selon l'AFP, qui cite des proches de François Hollande, une réunion ministérielle aura lieu mardi matin à l'hôtel de Matignon autour de Manuel Valls. Le Premier ministre rassemblera ses ministres afin d'évoquer les incidents de Joué-lès-Tours, samedi, Dijon, dimanche et Nantes, ce lundi soir.

    En déplacement dans un commissariat de Montpellier (Hérault), Manuel Valls a estimé que «jamais» la France n'avait «connu un aussi grand danger en matière de terrorisme». Au surlendemain de l'attaque à l'arme blanche de Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire), commise sur trois policiers par un jeune radicalisé, Manuel Valls appelle également à la «vigilance toutes celles et tous ceux qui sont en uniforme».

    21h55. Manuel Valls appelle au sang-froid.

    Manuel Valls a exprimé lundi sa «préoccupation» devant «la succession de drames» comme celui de Nantes et appelé au «sang-froid», selon un communiqué de Matignon diffusé dans la soirée. «Cette succession de drames que nous venons de connaître nous préoccupe tous», déclare le Premier ministre. «Sur chaque drame, la justice doit avancer pour faire toute la lumière. Elle le fera de manière implacable», promet-il.

    21h20. Le bilan est désormais de onze blessés.

    Selon l'adjoint au maire Gilles Nicolas, le «bilan est maintenant de onze blessés dont cinq graves parmi lesquels le forcené. Tous les blessés ont été évacués vers le CHU de Nantes». La maire PS de Nantes Johanna Rolland, évoquant ces «événements dramatiques», a fait part de sa «plus vive émotion».

    21 heures. Le procureur évoque un cas isolé.

    «On ne peut parler d'acte de terrorisme» à propos du drame qui s'est produit lundi soir à Nantes, lorsqu'un automobiliste a foncé dans un marché de Noël, faisant 10 blessés avant de se poignarder, a déclaré la procureur de la République, Brigitte Lamy.

    Lors d'un point de presse sur place, elle a estimé qu'il s'agissait, selon les premiers éléments de l'enquête, «d'un cas isolé». «C'est un acte volontaire. Ca ressemble, sous réserve de vérifications, à un acte du même genre que ce qui s'est produit à Dijon», a-t-elle poursuivi.

    20h50. Bernard Cazeneuve sur place lundi soir.

    Selon le porte-parole du ministère de l'Intérieur, l'homme est «a priori» connu des services de police pour «des faits mineurs». Bernard Cazeneuve sera sur place dans la soirée. Il rencontrera les familles, les pompiers et les policiers, selon le porte-parole du ministère de l'Intérieur.

    20h45. Un pronostic vital engagé.

    Le pronostic vital de l'un des blessés est engagé selon le procureur de la République de Nantes.

    20h30. Jean-Marc Ayrault solidaire.

    L'ancien Premier ministre, également ex-maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault a exprimé son soutien aux victimes depuis son compte Twitter. «Face à cette violence aveugle, solidarité et soutien aux victimes», a-t-il publié.

    20h15. Premier bilan officiel : dix personnes blessées, dont cinq grièvement.

    Selon la préfecture, dix personnes, dont le conducteur, ont été blessés dans l'attaque. Cinq sont blessés grièvement.

    20 heures. «La camionnette a surgi à toute allure», raconte un témoin.

    «La camionnette a surgi à toute allure de la rue de la Fosse, elle est passé devant (lui) et a percuté une première personne, puis une deuxième, et ainsi de suite jusqu'à aller s'empaler dans le marché de Noël. C'était horrible !», détaille un témoin au Parisien.fr. «Cinq minutes avant tout le monde était en train de partager un bon moment. C'est choquant. On ne s'y attendait vraiment pas. C'est terrible, tout est fermé. L'ambiance est très particulière», raconte une autre jeune fille, témoin de la scène, sur BFM TV.

    19h45. Même scène qu'à Dijon dimanche.

    Les faits ne vont pas sans rappeler les événements de dimanche à Dijon, où un déséquilibré a foncé sur des passants au volant d'une voiture, faisant au moins 13 blessés. Le parquet a ouvert lundi une information judiciaire pour «tentative d'assassinat» et requis son placement en détention, mais n'a pas retenu la qualification «en lien avec une entreprise terroriste».

    «On n'a rien trouvé en lien avec l'Etat islamique, il n'avait même par Internet», a certifié en conférence de presse la procureur de la République à propos du cas de Dijon. Il a certes reconnu avoir crié plusieurs fois «Allah Akbar» («Dieu est plus grand»), mais «plus pour se donner du courage que comme revendication religieuse».

    19h30. Un homme fonce droit sur les passants du marché de Noël.

    Un homme, «né en 1977», selon une source policière, a lancé son véhicule, une camionnette blanche immatriculée en Charente-Maritime, sur des passants du marché de Noël de la place Royale de Nantes (Loire-Atlantique), ce lundi soir. «L'homme s'est ensuite asséné neuf coups de couteau. Il est grièvement blessé», a expliqué une source policière. Selon l'AFP, qui cite une source proche, il n'y aurait pas de revendication religieuse.