Appel pour soutenir nos amis kurdes

Daech est une triple menace pour la démocratie, pour le monde et pour la France.

Lutter contre Daech, c'est combattre une organisation dont l'appellation «État islamique» constitue un double mensonge. Elle n'a rien d'un État et ne représente en rien l'Islam. C'est un rassemblement d'assassins, pour qui la vie humaine est sans valeur. Ce groupe, comme l'ont exprimé les plus hautes autorités de l'Islam, est une insulte à cette religion.

Depuis le 1er septembre, les forces françaises sont engagées directement dans la lutte contre Daech. Elles procèdent à des opérations de reconnaissance, d'identification et de frappes contre les terroristes. Il faut que ces opérations se poursuivent aussi longtemps que cela sera nécessaire pour réduire les capacités de Daech. Nous devons également accroître notre aide humanitaire, logistique et militaire notamment par la livraison d'armes afin de permettre aux forces kurdes et aux différentes unités de défense engagées à leurs côtés de stopper l'avancée des djihadistes.

À Kobané, ville frontalière de la Turquie, ce combat se déroule sous les yeux de la communauté internationale et met en relief l'impérieuse nécessité de poursuivre notre action avec la plus grande détermination.

Aujourd'hui encore, l'inaction coupable d'une partie de la communauté internationale expose la population de Kobané à un danger imminent de génocide.

«La défense des valeurs universelles»

Mercredi, lors de la question au gouvernement à l'Assemblée nationale, le Premier Ministre a appelé la Turquie «à prendre toutes ses responsabilités et toutes les mesures qui s'imposent face à un adversaire qui en s'emparant de la ville de Kobané contrôlerait un verrou stratégique dans la région».

Sur le terrain, les Kurdes poursuivent leur résistance farouche contre Daesh et sont déterminés à chasser les djihadistes de Kobané quel qu'en soit le prix à payer. En luttant contre ces barbares, ils défendent les valeurs universelles de la dignité humaine.

Aider nos amis kurdes, c'est agir pour protéger nos démocraties, c'est agir pour la liberté d'expression et de pensée.