HAUTE-SAVOIE Chamonix : à 196 km/h, la course-poursuite s'achève dans le tunnel

J.P. - 01 oct. 2014 à 10:01 | mis à jour le 01 oct. 2014 à 11:07 - Temps de lecture :
Photo Le DL
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Dimanche, à 5h20, un individu âgé de 21 ans et domicilié sur Sallanches, a forcé un barrage de gendarmerie mis en place au niveau du rond-point de la Vigie, sur la RN 205, à l’entrée sud de Chamonix. Objectif de cette folle idée : se soustraire à un contrôle d’alcoolémie organisé par le peloton autoroutier du Fayet.
Pris en chasse par une patrouille de l’Escadron départemental de sécurité routière, l’individu a pris la fuite au volant de sa puissante berline allemande, sur une dizaine de kilomètres à près de 200 km/h (flashé à 196 km/h au radar fixe des Houches) en direction de Passy, malgré la sinuosité de cet axe et les zones de travaux qui y sont installées actuellement.
C’est à hauteur du virage permettant l’accès au tunnel du Châtelard, que l’individu a perdu le contrôle de sa voiture, percuté le mur anti-bruit, un muret en béton et un lampadaire métallique, avant de terminer sa course folle (sans ses roues !) à la sortie du tunnel.
Interpellé par les militaires, l’individu, non titulaire du permis de conduire, circulait avec un taux d’alcoolémie très élevé (plus de 1,40 gramme d’alcool par litre de sang).
Impliqué, au cours de la même nuit, dans une rixe à l’intérieur établissement de nuit de l’agglomération de Chamonix, il a également été trouvé porteur de produits stupéfiants.
Connu de la justice notamment pour des faits de violences, infractions à la législation des stupéfiants et grand excès de vitesse, l’individu avait déjà été condamné à six mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve par le passé.
Présenté au parquet de Bonneville, lundi après-midi, il a été placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Bonneville en attendant son jugement en comparution immédiate qui devait avoir lieu le lendemain. Sauf qu’avec le mouvement de grève des avocats, il a été relâché mardi après-midi et placé sous contrôle judiciaire, en attendant d’être jugé à une date ultérieure, notamment pour mise en danger de la vie d’autrui.