Tanguy Pastureau : le préservatif multi-fonctions arrive enfin

En apparence, il n’y a rien de plus banal qu’un préservatif : l’homme le met, il s’adonne au plaisir de la chair avec la personne de son choix, 90 secondes plus tard, il le retire, puis il se roule sur le côté et s’endort en ronflant.

Seulement le capitalisme, le truc que déteste le plus Olivier Besancenot avec les vêtements d’adultes, oblige à créer sans cesse de la nouveauté. Est donc déjà sorti le préservatif sans latex, car des gens allergiques terminaient à la clinique avec le sexe hypertrophié du poney qui a trop fantasmé sur Crin Blanc. Il y a le préservatif endurance, fait pour retarder le plaisir, idéal pour Jean-Vincent Placé, qui glande en attendant le moment où Hollande le fera ministre, c’est-à-dire jamais. Il y a même le préservatif au gel comestible, il est à la fraise, au train où vont les choses, là Cyril Lignac doit bosser sur le préservatif rôti de veau au romarin, poulet halal pour le marché algérien.

Bref, il y en a pour chacun, mais tant qu’on n’aura pas inventé le préservatif à hélice qui permet de le faire à 4 mètres du sol ou celui équipé d’un tuner pour passer du Barry White pendant l’acte, les chercheurs planchent. Cette semaine, une société américaine dit avoir conçu un préservatif féminin, appelé le Wow, qui augmenterait les chances d’orgasme, cette réponse physiologique du corps au plaisir, que ressent par exemple Arnaud Montebourg quand quelqu’un lui demande de parler de lui.

Le Wow possède une extrémité vibrante, en forme d’étoile, pour les fans d’astronomie et de sexe, ou de cœur, pour celles qui viennent de subir un pontage et ne veulent pas forcer, ou enfin de cercle...