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Société

Ebola: la France étend ses contrôles à tous les modes de transport

Un employé des urgences médicales des aéroports de Paris tient une note d'information sur le virus Ebola ainsi qu'un thermomètre

Un employé des urgences médicales des aéroports de Paris tient une note d'information sur le virus Ebola ainsi qu'un thermomètre - Kenzo Tribouillard - AFP

Alors que 17 "cas" de fièvre Ebola ont été signalés en France comme "possibles", le chef de l'Etat a annoncé que les contrôles seraient élargis aux transports même maritimes.

Afin d'éviter la propagation de l'épidémie de fièvre Ebola, la France va élargir ses contrôles en impliquant non plus seulement les aéroports mais tous les modes de transport, a annoncé jeudi le président de la République François Hollande.

Tous les modes de transport seront surveillés

"La France doit avoir des systèmes de contrôles qui ne doivent pas être simplement des contrôles aériens mais aussi des contrôles sur tous les modes de transport, même maritimes, c'est ce que nous allons mettre en place", a affirmé le chef de l'Etat lors d'un point presse après la première journée du Conseil européen.

480 "signalements" en France

Si aucun cas n'a pour le moment été confirmé en France, 480 "signalements" pour Ebola ont été répertoriés par l'Institut de veille sanitaire (InVS) depuis juin, et 17 cas ont été classés comme "cas possibles".

Sur l'ensemble de ces signalements recensés, 44% concernaient des personnes originaires de Guinée, l'un des trois pays, avec le Liberia et le Sierra Leone, durement touchés par l'épidémie.

Géographiquement, 40% des signalements provenaient d'Ile-de-France, de l'ordre de 13% du Nord-Pas-de-Calais, et, environ 10% pour chacune des régions Pays de la Loire et Midi-Pyrénées, le tout avec "un pic en septembre".

Parmi les cas suspects figurent des voyageurs en provenance des pays touchés ou des volontaires d'organisations humanitaires opérant dans ces pays.

Quand un cas est "possible"...

Parmi les cas suspects figurent des voyageurs en provenance des pays touchés ou des volontaires d'organisations humanitaires opérant dans ces pays.

Quand un cas est possible, la prise en charge est déclenchée, avec mobilisation du Samu via l'appel au 15, et l'InVS démarre avant tout résultat confirmé une identification des possibles contacts du cas, de manière, si la personne s'avérait positive, à mettre en place des mesures d'isolement pour pouvoir couper toute chaîne de contamination.

M.G. avec agences