Nabilla Benattia est sortie de prison «fatiguée», avec interdiction de parler à Thomas Vergara

Nabilla Benattia passera Noël avec ses proches. Après cinq semaines de détention, la bimbo vient de quitter la maison d’arrêt des femmes de Versailles (Yvelines), a appris 20 Minutes, auprès de son avocat, Me Christian Saint-Palais, confirmant une information de BFM TV. «Elle a été libérée», a-t-il indiqué.

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Elle ne peut pas parler de l'affaire dans les médias

Nabilla reste mise en examen pour tentative d’homicide et violences volontaires aggravées sur son compagnon, Thomas Vergara, le 8 novembre dans un hôtel Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).

Il lui est cependant interdit de rentrer en contact avec Thomas Vergara, même à travers les réseaux sociaux. Elle ne peut pas non plus évoquer l'affaire dans les médias. «Un procès ne devrait pas avoir lieu avant mi-2015, voire fin 2015», a précisé une source judiciaire.

«Elle est fatiguée»

«Cinq semaines de détention, c'est toujours éprouvant. Elle est fatiguée, mais a encore du ressort et de l'énergie», a ensuite confié à l'AFP son avocat.

«Elle désire garder le silence sur cette affaire, qu'elle n'évoquera jamais en public ni dans les médias jusqu'à son terme», a-t-il ajouté, espérant qu'«on lui laisse retrouver un peu de sérénité après lui avoir volé son image en garde à vue et en prison».

Confrontation

Il y a deux jours, la vedette de téléréalité et son compagnon avaient été entendus lors d’une confrontation, campant tous deux sur leurs positions.

La confrontation, qui a duré plus de quatre heures, s'est déroulée dans le bureau du juge d'instruction dans une atmosphère «plutôt sereine malgré quelques moments de tension», avait indiqué une source proche du dossier.

Qui a porté le coup de couteau?

La plantureuse brune de 22 ans a continué de maintenir que Thomas Vergara s'est blessé seul avec le couteau au cours d'une violente dispute. A l'inverse, ce dernier assure que c'est elle qui lui a porté un coup «dans la confusion» alors qu'il essayait de la maîtriser.

«Dans les deux cas, cela ne colle pas. L'arme s'est enfoncée de plusieurs centimètres dans les chairs et il a fallu une puissance certaine pour le porter», a estimé le parquet.