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Une centaine de migrants ont été de nouveau dispersés par les CRS, mardi. Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène, a-t-on appris auprès de la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) du Pas-de-Calais. Dans le quartier de la zone industrielle des Dunes, des migrants d'origines éthiopienne et érythréenne armés de bâtons se sont opposés, forçant les CRS à intervenir. Une réunion de médiation a été organisée en fin d'après-midi à Calais, à laquelle participaient le sous-préfet de Calais, le Secours catholique et des représentants des communautés concernées, a annoncé le préfet du Pas-de-Calais Denis Robin sur Facebook.
"Cette méthode avait déjà été utilisée avec succès en août dernier", a souligné le préfet, qui a appelé "au respect mutuel entre communautés". Après une journée de lundi déjà très tendue aux abords du port, qui avait amené les CRS à appeler à la rescousse les policiers de Calais et de Boulogne-sur-Mer face à des centaines de migrants tentant de prendre d'assaut des poids lourds en partance pour l'Angleterre, la nuit de lundi à mardi avait aussi été agitée dans le quartier des Dunes, où plusieurs centaines de migrants sont installés dans un campement de fortune.
Une dizaine de blessés
Au moins trois bagarres entre groupes de migrants ont eu lieu, deux lundi soir et une dans la nuit, amenant les CRS à s'interposer en faisant usage de gaz lacrymogène, et un migrant, armé d'un bâton avec une pointe, a été interpellé pour port d'arme prohibé, son attitude étant jugée menaçante. Il a été ensuite relâché, pour carence d'interprète, selon une source policière.
Une dizaine de personnes ont été légèrement blessées, et six autres interpellées pour infraction à la législation sur le séjour et remises à la PAF, toujours selon la même source. De nouveaux incidents ont eu lieu mardi au même endroit. "Des bagarres sporadiques se sont produites ce matin et ont pris de l'intensité en début d'après-midi", a déclaré à l'Agence France-Presse le directeur départemental de la sécurité publique, Thierry Alonso.
Décès d'une jeune Éthiopienne
"La police a dû de nouveau intervenir entre 13 h 30 et 15 heures avec des gaz lacrymogènes", a-t-il souligné, précisant que "le calme régnait depuis deux semaines, jusqu'à hier". La tension s'est déplacée ensuite vers le port. Vers 16 h 30, des dizaines de migrants ont tenté de prendre d'assaut les poids lourds à l'arrêt en attendant d'être contrôlés dans le port, a constaté un correspondant de l'Agence France-Presse. "Le calme était revenu vers 17 heures", selon Thierry Alonso. "On ne s'explique pas les raisons exactes de cette hostilité entre les deux groupes nationaux", a-t-il dit.
Pour Yuri, un membre du mouvement No Border qui vient en aide aux migrants, joint par téléphone, "la tension est à fleur de peau". "Il y a les pressions policières, la faim, les mauvaises conditions de vie, a-t-il dit à l'Agence France-Presse. Ils sont dans une situation désespérée." Une jeune fille éthiopienne, âgée de 16 ans environ, est morte dans la nuit de lundi à mardi après avoir été renversée et grièvement blessée dans la nuit par une voiture en voulant traverser l'autoroute A16 à hauteur de Marck, près de Calais, a-t-on appris de source policière.
Qui nous impose ces migrants... Il faut bien de la main d'oeuvre sous payée un peu partout ou bientôt beaucoup partout pour développer ce melting pot libéral de flexibilité et d'austérité à la mode Merkel. Le changement de cap national devient une priorité même pour une famille de gauche ! On votera tous fn ou rbm !
Pourquoi laisse-t-on ces immigrés clandestins en toute liberté en France ? Ce sont des personnes en situation irrégulière, qui ont enfreint les lois françaises, il est aberrant de les laisser en liberté comme si finalement leur situation était légitime, comme s'ils pouvaient se permettre d'imposer leurs lois à la France. Il faut lutter contre l'immigration clandestine, et la France ne fait rien. Le laxisme finira par détruire ce pays.
Mais de Marck : )