Tirs avant la venue de Valls à Marseille en janvier : trois nouvelles gardes à vue

Deux hommes et une femme ont été placés en garde à vue mercredi dans le cadre de l'enquête sur les tirs de kalachnikov le 9 février à Marseille. Des tirs qui précédaient une visite de Manuel Valls. 

Tirs avant la venue de Valls à Marseille en janvier : trois nouvelles gardes à vue

    L'enquête sur les tirs de kalachnikov entendus dans une cité de Marseille (Bouches-du-Rhône) le 9 février avance. Deux hommes et une femme ont été placés en garde à vue mercredi, a-t-on appris jeudi auprès du parquet.

    Selon i>télé, qui a révélé l'information, les trois personnes sont originaires des Balkans. Deux autres hommes, interpellés dimanche, sont en cours de présentation au palais de justice, précise «La Provence». Il s'agit des deux suspects arrêtés à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) le 20 février dernier. Le même jour, un autre avait été interpellé à Marseille. Le procureur de la République Brice Robin et le directeur interrégional adjoint de la police judiciaire de Marseille doivent tenir, vendredi après-midi, une conférence de presse sur cette affaire.

    Quelques heures avant une visite du Premier ministre Manuel Valls à Marseille, le 9 février, des policiers, appelés par des riverains pour des tirs à l'arme de guerre, avaient été pris pour cible dans la cité sensible de La Castellane, connue pour être une plaque tournante du trafic de drogue. Parmi les fonctionnaires de police figuraient le directeur départemental de la Sécurité publique des Bouches-du-Rhône Pierre-Marie Bourniquel.

    Selon les premiers éléments de l'enquête, des tirs avaient émané de bandes rivales de la cité, se disputant le territoire. Les enquêteurs travaillent notamment sur la possible participation «d'hommes de main», originaires des Balkans, au service de l'une d'entre elles. Le jeune homme interpellé dimanche pourrait être l'un d'entre eux.

    Peu après les faits, les policiers avaient retrouvé sept kalachnikov et plusieurs kilos de cannabis dans un appartement, dont les quatre occupants avaient été placés en garde à vue avant d'être relâchés sans qu'aucune charge ne soit retenue contre eux.

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