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C'est une découverte absolument fascinante. En étudiant un échantillon de quatre-vingt-treize quasars, situés à plus de 9 milliards d'années-lumière de la Terre grâce au Very Large Telescope (VLT), une équipe d'astronomes européens a observé un phénomène vraiment très intrigant. Les axes de rotation de certains de ces quasars - de lointains noyaux de galaxie extrêmement lumineux possédant en leur centre un trou noir très actif - se sont révélés parfaitement parallèles, voire carrément alignés, les uns par rapport aux autres. Comme s'ils étaient intimement liés en dépit d'années-lumière de distance !
Peut-il s'agir d'un simple hasard ? D'après les calculs réalisés par l'équipe de Damien Hutsemékers de l'université de Liège qui publie cette étude dans la revue Astronomy & Astrophysics, la
probabilité que cette configuration se réalise de manière aléatoire est de seulement 1 %. Autrement dit, ce n'est pas impossible, mais cela demeure très peu vraisemblable. Les chercheurs ont alors l'intuition que ces alignements peuvent être en rapport avec des structures cosmiques à une plus grande échelle. En effet, dans notre Univers, la matière et les galaxies ne sont pas distribuées de manière uniforme. Au contraire, elles forment des amas reliés entre eux par un réseau de filaments dessinant en creux de grands vides. Et, vérification faite, il y avait bien un lien.Modèles incomplets
Il semble que les axes de rotation des quasars soient quasi systématiquement parallèles aux structures à grande échelle auxquelles ils appartiennent. Ainsi, si un groupe de quasars est distribué le long d'un filament de la toile cosmique, alors les axes de rotation de ces quasars s'alignent parallèlement à ce filament et se retrouvent donc alignés entre eux en dépit des années-lumière qui les séparent.
Bien sûr, l'étude ne dit pas pourquoi il en est ainsi, et pour cause... "L'existence de tels alignements, à des échelles bien plus vastes qu'envisagé par les simulations actuelles, laisse entrevoir la possibilité que nos modèles d'Univers actuels soient incomplets", conclut Dominique Sluse, l'un des auteurs de l'étude. Nul doute cependant qu'il y aura des scientifiques pour tenter de répondre à cette brûlante question sans réponse.
Certes il faut attendre le plus possible de la science, mais force est de constater que malgré les récentes découvertes concernant l'origine de notre univers "connu"les théories (qui ne sont que des théories ne pas l'oublier) restent diverses et les savants divisés.
C'est bien cette impossibilité toujours actuelle d'expliquer le mystère qui alimente
des thèses parfois fantaisistes.
Seule une découverte scientifique majeure permettra de situer l'homme dans cet univers. Il sera alors peut-être possible de démontrer que cet univers ne relève d'aucune" volonté" mais de tout autre" chose. "
La question fondamentale ne reste-elle pas : "pourquoi quelque chose plutôt que rien ? "
Nous sommes pourtant à des années lumières de toute conclusion comme le montrent les découvertes récentes sur la structure des particules au comportement bien déroutant.
Comment dès lors définir scientifiquement une réalité que l'on ne peut démontrer ?
Les découvertes récentes sur la structure de l'Univers sont un camouflet aux obscurantistes comme les créationistes.
Quand on constate qu'ils sont près de 40 millions rien qu'aux USA, et qu'ils empêchent tout enseignement basé sur la science dans les Etats du Sud des Etats-Unis, on ne peut qu'être frappé de la bêtise humaine.
Heureusement, que des savants, par leurs découvertes, nous rendent plus optimistes.
@Arkaf die : créationniste ou évolutionniste ? Mais les deux ne sont pas du tout contradictoires au contraire, car on ne comprend pas l'évolution dans un monde éternel, (il aurait dû alors évoluer de toute éternité !) alors qu'un Univers créé lui, peut très bien évoluer sans contredire l'hypothèse...