Placé en "garde à vue", PPDA s'explique

Mercredi, l'ancien présentateur du JT de TF1 a été entendu par la police pour avoir reçu 400 000 euros de la part de la société Aristophil.

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PPDA, lors de l'interview avec Bilger.
PPDA, lors de l'interview avec Bilger. © Copyright Apple Inc., 2015

Temps de lecture : 2 min

Au lendemain de sa "garde à vue", Patrick Poivre d'Arvor réagit. Hier, l'ancien présentateur de TF1 a été auditionné par la brigade financière du 36, quai des Orfèvres, dans le cadre de l'affaire Aristophil, révélait Closermercredi soir. Spécialisée dans l'achat de vieux manuscrits, l'entreprise était autrefois dirigée par Gérard Lhéritier mais se retrouve aujourd'hui soupçonnée de fraude. Et pour cause, son dirigeant aurait mis en place un système à la Madoff. Pour les enquêteurs, les apports des nouveaux entrants servaient à payer ceux qui souhaitaient récupérer leur mise. Depuis, l'entreprise a été placée en liquidation judiciaire. Son patron a d'ailleurs été mis en examen pour escroquerie en bande organisée.

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Mais alors que vient faire l'ancien présentateur vedette dans cette affaire ? Parrain du musée des Lettres et des Manuscrits, il aurait reçu 400 000 euros de la part d'Aristophil. Mais ce n'est pas tout. Il "était toujours prêt à monter sur une estrade pour vanter les mérites de Gérard Lhéritier", remarquait L'Express en mars dernier.

400 000 euros

Si le journaliste a dû s'expliquer sur cette somme, il dément toutefois avoir été au siège de la police judiciaire. En effet, dans une interview à  TV Mag, il jure qu'il ne s'est "jamais retrouvé au 36, quai des Orfèvres". Suite à cette déclaration, le magazine people a tenu à préciser que l'audition s'était "déroulée physiquement" rue du Château des Rentiers mais que le service qui l'avait entendu était bel et bien celui du 36, quai des Orfèvres.

"J'avais écrit à la juge à la suite d'un article fallacieux de L'Express, poursuit l'ancien présentateur à TV Mag. J'ai pu m'expliquer hier matin devant les enquêteurs notamment sur le prêt qui m'avait été consenti à titre personnel par Gérard Lhéritier (le patron d'Aristophil, ndlr)." Toujours dans les colonnes du magazine, il explique qu'il a contracté ce prêt juste après avoir perdu son procès contre TF1. Cependant il l'assure : "J'ai à ce jour remboursé les trois quarts de la somme prêtée."

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Commentaires (4)

  • dade

    Moi, je vois une similitude avec le prêt Bérégovoy...

    Bérégovoy (1993). Révélation du prêt, sans intérêts, d'un million de francs ( 150 000 euros) consenti en 1986 à Pierre Bérégovoy par l'industriel Roger-Patrice Pelat, un ami de François Mitterrand, pour l'acquisition d'un appartement parisien. Très vite, s'installe la suspicion sur l'intégrité du Premier ministre. Le 1er mai, il se suicide, sans un mot d'explication.

    Qu'en disait le journaliste PPDA, serait intéressant de ressortir ses propos, commentaires de l'époque !

    150 000 euros contre 400 000 euros ! Visiblement PPDA n'aura pas l'acharnement politico-journalistes qu'aura subi Bérégovoy !

  • jausten2

    Il a besoin d'un pret de 400 000 €uros. Il se grandirait a confesser qu'il fai (sai) t des "menages" pour cette entreprise.

  • Camille2

    Avec un salaire de 50 000 euros par mois pendant 30 ans, il s'agit vraiment d'une broutille je vous le dit.