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Orthodoxes et catholiques dénoncent la guerre

Rencontre historique entre le pape François et le patriarche orthodoxe Kirill à La Havane.

Rencontre historique entre le pape François et le patriarche orthodoxe Kirill à La Havane.

Photo : Reuters/Max Rossi

Radio-Canada

« Les deux Églises vont coopérer pour défendre les chrétiens du monde », a soutenu le primat de l'Église orthodoxe russe, Kirill, à l'issue de sa rencontre avec le pape François, pontife de l'Église catholique, vendredi à Cuba.

Un texte de Martin MovillaTwitterCourriel

Les deux hommes se sont rencontrés à La Havane, où ils ont parlé pendant un peu plus de deux heures.

La journée a été historique : c'était la première rencontre entre le patriarche de l'Église orthodoxe russe - qui compte plus de 165 millions de fidèles - et le souverain pontife de Rome, primat des 1,2 milliard de catholiques.

Le patriarche Kirill de Moscou avait la responsabilité de faire le point sur les principales conclusions politiques et humanitaires de la rencontre entre les deux hommes d'Église.

Pour clore sa courte intervention devant les médias, le leader des orthodoxes a assuré que les deux Églises allaient « agir conjointement pour dénoncer la guerre et pour que la vie humaine soit respectée partout dans le monde ».

Le pape François a à son tour dit qu'il avait aimé la rencontre et que l'unité entre les deux Églises se ferait sur le chemin - en parlant de la possibilité d'une réunification - et qu'ils s'étaient mis d'accord « sur une série d'initiatives viables » pour marcher ensemble vers l'avenir.

Les Églises n'ont pas d'armes, seulement un message de paix

Peu avant la rencontre, le porte-parole du Vatican, Federico Lombardi, avait parlé de ce que les deux hommes d'Église voulaient transmettre comme message.

« Évidemment, on va parler beaucoup du Proche-Orient avec le patriarche. Le pape n'a pas de troupes, pas de canons, pas d'avions. Le pape a la paix à annoncer, à inspirer et ça, c'est une grande contribution. C'est ce qu'il peut faire », a-t-il dit.

M. Lombardi a soutenu que la rencontre montrait bien comment les deux chefs religieux étaient « en train de travailler ensemble pour la paix du monde ».

Pour lui, le plus important est que les deux Églises collaborent pour construire un meilleur avenir, ce qui pourrait permettre qu'un jour les deux congrégations religieuses avancent vers la réunification.

Cuba, protagoniste d'une rencontre religieuse historique

Les Églises orthodoxe et catholique cherchaient depuis longtemps le moment et l'endroit pour cette rencontre. Le pape et le patriarche avaient évoqué cette possibilité en 2014.

François et Kirill étaient déjà venus à Cuba dans le passé et avaient tous deux de très bonnes relations avec le gouvernement de Raul Castro. La visite de François était la quatrième d'un pape à Cuba depuis 1998.

Selon le porte-parole du pape, quand François et Kirill se sont rendu compte qu'ils seraient tous deux dans la région latino-américaine, ils ont alors convenu de se rencontrer sur l'île.

Pendant que le patriarche Kirill reste à Cuba pour poursuivre sa visite officielle, le pape François a pris l'avion qui le mènera au Mexique pour une visite de six jours, au cours de laquelle il rencontrera les victimes de la violence généralisée qui ravage ce pays.

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