Le cinéma a de beaux jours devant lui dans le Val-d'Oise
Alors que la première pierre du multiplexe Mégarama de Montigny-lès-Cormeilles est posée, plusieurs autres projets de salles de cinéma de plus petite envergure sont lancés ou concrétisés dans le Val-d'Oise. A Montigny, le grand écran aura la taille d'un immeuble de 3 étagesOn ne l'appellera plus l'Arlésienne du Parisis. Jean-Noël Carpentier, le député-maire (MDP) de Montigny-lès-Cormeilles, et Jean-Pierre Lemoine, le Pdg de Megarama, ont posé la première pierre du futur multiplexe de la ville ce jeudi. Les premiers coups de pioche ne devraient pas intervenir avant deux mois. Et son ouverture est programmée pour la fin 2016 dans le meilleur des cas mais plus sûrement au cours du premier semestre 2017. Qu'importe pour la ville de Montigny qui a réussi là ou d'autres villes du secteur ont échoué. « C'est un aboutissement, c'était un long combat », se réjouit l'élu.Depuis de nombreuses années, plusieurs villes de l'agglomération ont espéré en effet accueillir un cinéma sur leur territoire. En 2012, les projets de multiplexe des groupes CGR et Pathé à Franconville et à Cormeilles-en-Parisis avaient été retoqués par la Commission départementale d'aménagement commercial. L'an dernier, c'est la société belge Kinépolis qui s'était vue imposer une fin de non-recevoir.Seule la société Megarama a obtenu le feu vert de l'instance pour la construction d'un multiplexe de huit salles et 2 425 fauteuils sur la D 14, à côté du magasin Boulanger. Des magasins ainsi que des enseignes de restauration sont également annoncés. « Ce sera un beau bâtiment qui va nous aider à conquérir un vrai centre-ville et à rénover la D 14 », annonce Jean-Noël Carpentier.Jean-Pierre Lemoine qui investit 9,5 Mâ?¬ sur ce projet pour la seule partie cinéma, l'assure : « ce sera l'un des plus beaux cinémas de France. Il rassemblera la quintessence de ce qui se fait de mieux. La hauteur de l'écran de la grande salle, qui pourra accueillir 700 personnes, équivaudra à un immeuble de trois étages. »
(LP/A.B) Eaubonne ouvre son cinéma à l'Orange bleueUn jour par semaine, l'espace culturel d'Eaubonne va se transformer en cinéma. C'est la grande nouveauté de la rentrée à l'Orange bleue. La municipalité vient d'investir dans un équipement digne des meilleures salles obscures : deux projecteurs HD avec le son 7.1 et un nouvel écran. « C'est même mieux que dans une salle de cinéma en termes de qualité d'écoute car l'Orange bleue (350 places) a des gradins », promet Tristan Rybaltchenko le directeur de l'action culturelle. Ã? partir de la fin septembre, un nouveau film sera diffusé chaque mercredi (lors de deux séances à 18 heures et 20 h 30). Jusqu'à présent, la salle de spectacles ne proposait que des projections très ponctuelles (six par an). Le cinéma va dorénavant faire partie intégrante de la vie culturelle locale. « Cela répond à une demande de proximité », détaille Maryse Meney, première adjointe au maire. « Nous aurons une programmation qui s'adressera à tout le monde, les familles comme les personnes âgées. Mais même pour les films grand public, le critère de qualité restera prédominant. » Les tickets d'entrée seront vendus au tarif de 6 ou 4 â?¬. L'élue promet également que la ville veillera « à ne pas rentrer en concurrence avec les cinémas environnants ». Le projet d'Eaubonne comprend également un volet pédagogique « d'éducation à l'image ». Des séances de « ciné concerts » seront par exemple organisées, portées par l'école de musique locale. Une grande soirée de lancement est prévue le 26 septembre Trois salles en projet à DomontLa réunion de la communauté de communes ouest plaine de France (CCOPF) qui se tiendra dans quelques jours permettra de déterminer l'endroit où le nouveau cinéma de Domont pourrait voir jour. Un projet à réaliser dans les trois à cinq ans qui viennent.« Il faut qu'on détermine si le terrain a acheter afin de construire un nouveau cinéma de trois salles rendrait le projet plus coûteux que celui de transformer l'actuelle salle unique, explique le député-maire Jérôme Chartier (LR). Il s'agit de trois salles de 200, 120 et 80 places ». Les bases de ce nouveau cinéma avaient été lancées lors d'une réunion publique l'an dernier. Le dossier, de la compétence de la communauté de communes de l'Ouest plaine de France (Attainville, Bouffémont, Domont, Ezanville, Moisselles, Piscop et Saint-Brice-sous-Forêt), vise à donner à Domont et ses environs, un cinéma offrant un plus large choix de programmation. « Actuellement, nous comptabilisons 50 000 entrées, en 365 jours d'ouverture par an, explique Marc Dingreville, directeur de l'association du cinéma de Domont. Avec une offre de trois salles, on espère pouvoir atteindre les 200 000 entrées annuelles et équilibrer les comptes ». Actuellement, la communauté de communes verse 50 000 â?¬ pour équilibrer le budget annuel de 200 000 â?¬ ». Ã? Sarcelles, la construction du CGR débutera en 2016
Ce CGR, qui espère réaliser jusqu'à 350 000 entrées par an, comprendra dix salles et 1 886 fauteuils. (DR.) Son ouverture est attendue avec impatience à Sarcelles, ville privée de cinéma depuis la fermeture de celui des Flanades, en avril 2001. La construction du futur CGR, qui comprendra dix salles et 1 886 fauteuils, prévue à l'été 2015 devraitfinalement débuter début 2016. Le projet avait été validé en avril 2014 par la commission nationale d'aménagement commercial. Le permis de construire, déposé à la fin décembre 2014, doit être validé très prochainement. Implanté dans la ZAC de l'Entre-Deux-Pointe-Trois-Quarts, ce cinéma espère réaliser jusqu'à 350 000 entrées par an. Son coût est estimé à 8 Mâ?¬.
