Lutte contre Daech : François Hollande rencontre Vladimir Poutine

VIDÉOS. Le président a répété son appel à l'émergence d'une "coalition large" contre les djihadistes de l'EI. Vladimir Poutine s'est dit prêt à "coopérer".

Source AFP

Le président français François Hollande est arrivé jeudi à Moscou, où il a rencontré son homologue russe Vladimir Poutine.
Le président français François Hollande est arrivé jeudi à Moscou, où il a rencontré son homologue russe Vladimir Poutine. © AFP

Temps de lecture : 4 min

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Le président russe Vladimir Poutine a annoncé être "prêt à coopérer" dans la lutte antiterroriste en recevant son homologue français François Hollande, arrivé jeudi soir au Kremlin pour tenter de rapprocher les positions russe et américaine sur la Syrie. Arrivé en début de soirée à Moscou, François Hollande s'est aussitôt rendu au Kremlin pour rencontrer Vladimir Poutine. Il a répété son appel à la création d'une "coalition large" pour "frapper le terrorisme". "Cette coalition est absolument nécessaire et c'est là que nos positions coïncident", a répondu Vladimir Poutine, soulignant la nécessité d'"unir les efforts" et se disant "prêt à cette coopération".

Cette rencontre avec le président russe est une étape cruciale du marathon diplomatique de François Hollande, qui a reçu dans la matinée à Paris l'Italien Matteo Renzi, après l'Allemande Angela Merkel mercredi. Mardi, il avait rencontré Barack Obama à la Maison-Blanche au lendemain d'entretiens avec le Britannique David Cameron. Ce dernier a de nouveau appelé jeudi son Parlement à autoriser le Royaume-Uni à "étendre" ses frappes contre les djihadistes de l'État islamique. De son côté, Berlin a proposé jeudi à Paris une frégate, des avions de reconnaissance et ravitaillement pour sa lutte contre l'organisation EI. Rome a confirmé son "engagement" dans une "stratégie globale" contre l'EI, sans préciser son rôle, et avertissant que la Libye "risque d'être la prochaine urgence".

L'objectif est d'atteindre "en son coeur" l'EI, avait souligné François Hollande mercredi soir après avoir rallié les États-Unis à une intensification des frappes et obtenu que les 27 partenaires de la France au sein de l'Union européenne aident à la lutte au Moyen-Orient de manière directe ou indirecte. Jusqu'à présent, la Russie, qui a elle-même proposé une "coalition" internationale, joue sa partition en solo en Syrie, plus ou moins en accord avec l'Iran. Les Occidentaux ont plusieurs fois exigé que ses frappes aériennes en Syrie, commencées le 30 septembre, visent exclusivement l'EI et ne touchent plus les groupes armés de l'opposition modérée, ce qui bénéficierait au régime de Bachar el-Assad qui les combat.

Tensions entre Moscou et Ankara

Ces nouvelles discussions internationales visent à obtenir un règlement politique du conflit en Syrie qui a fait depuis plus de quatre ans plus de 250 000 morts et poussé à l'exode des millions de Syriens. Face à Vladimir Poutine qui ne veut pas voir une ingérence extérieure dicter son avenir à la Syrie, François Hollande a mis en sourdine sa demande d'un départ au plus vite du pouvoir du président syrien Bachar el-Assad.

La coordination de la lutte contre l'EI – qui a revendiqué l'attentat suicide de la veille à Tunis – est compliquée, surtout après la destruction mardi d'un bombardier russe par la Turquie, pays de l'Otan et membre de la coalition anti-EI, au motif que l'avion aurait violé son espace aérien. Vladimir Poutine a demandé des "excuses claires" de la part d'Ankara après ce premier accroc dans l'intervention militaire lancée le 30 septembre par la Russie en Syrie. Mais son homologue turc Recep Tayyip Erdogan a estimé de son côté que c'était à Moscou de s'excuser, affirmant en outre avoir tenté en vain de joindre le Kremlin.

L'incident militaire a mis à mal la stratégie de Vladimir Poutine, partisan d'une coalition internationale appuyant les armées syrienne et irakienne. Et celle de François Hollande favorable à une coalition "élargie" contre l'EI. Le groupe djihadiste a également revendiqué les attentats de Paris du 13 novembre, qui ont fait 130 morts et 350 blessés.

Mercredi, Angela Merkel a promis de s'engager "vite" et "au côté de la France" dans la lutte contre l'EI. Berlin, qui ne fait pas partie de la coalition alliée en Irak et en Syrie, a annoncé vouloir envoyer jusqu'à 650 soldats supplémentaires au Mali afin de soulager l'effort de guerre de la France, mené parallèlement au Sahel et au Moyen-Orient. Doté d'un nouveau Premier ministre, Justin Trudeau, le Canada, qui a abandonné les frappes aériennes, a affirmé de son côté qu'il était en train de réétudier sa participation à la coalition contre l'EI.

Parallèlement, la chasse à l'homme se poursuit en Europe pour trouver deux fugitifs suspectés d'être impliqués dans les attentats de Paris. Le Français Salah Abdeslam est activement recherché en Belgique, où la tension et la crainte d'attaques restent vives. Un mandat d'arrêt international a été lancé contre le Belgo-Marocain Mohamed Abrini, identifié en compagnie de Salah Abdeslam deux jours avant les attaques.

La France va rendre un hommage solennel vendredi aux victimes des attentats lors d'une cérémonie dans la cour des Invalides, au coeur de Paris. Les Parisiens ont été appelés à mettre à leurs fenêtres des drapeaux bleu, blanc, rouge.

 

 

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Commentaires (29)

  • jackknight

    Il a tellement voyagé avec son gronavion présidentiel, que le remplacement des réacteurs était nécessaire.
    Donc ses aller-retour constants ces dernières semaines n'avaient pour but que le rodage des ceux-ci !

  • Gref65

    Je souhaite que le marathon de F. H va lui être bénéfique, il commence à prendre des kilos.

  • Wxyz91

    Après une tournée presque mondiale hyper médiatique le seul gain avoir bien cristalliser les extrémistes islamistes de tout genre salafistes ou autre que la est bien et seul ennemi et notre pays est devenu une cible prioritaire à tous les terroristes merci pour le peuple qui pleure pour le seconde fois ses victimes, mais le bilan négatif ne s'arrête pas là, lorsque dans vos colonnes Le Point + 42000 chômeurs de plus en octobre ce qui confirme l'état catastrophique de notre économie socialiste depuis 3 ans conduisant à une paupérisation de plus intense de nos banlieue (sensible) et donc de jeunes à l'abandon et en marge de la société qui sont la principale cible de nos bon Prêcheurs salafistes ou autres, et pour finir un dirigeant président qui retourne sa veste devant le monde entier en demandant aux autres de faire une politique que lui dénonçait à son élection là nous sommes au top si vous trouvez plus nul moi pas Pauvre France et peuple Français nous sommes en danger et notre république aussi !