Jeux vidéo : faut-il acheter Civilization VI ?

VIDÉO. Nous avons pu tester le sixième opus de la célèbre saga de stratégie au tour par tour créée par Sid Meier. Et la magie fait toujours son effet !

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Jeux vidéo : faut-il acheter Civilization VI ?
Jeux vidéo : faut-il acheter Civilization VI ?

Temps de lecture : 3 min

Six ans ! C'est la fin de six longues années d'attente pour les fans de Civilization, référence mondiale du jeu de stratégie au tour par tour (plus de 33 millions de copies vendues, toutes versions confondues). Le sixième opus du jeu imaginé par le génie Sid Meier (que nous avions rencontré en 2015) sort ce vendredi 21 octobre, et l'éditeur Firaxis n'a pas droit à l'erreur, tant la communauté des joueurs de "Civ" est exigeante. Nous avons pu tester le jeu en avant-première : petit tour d'horizon de ce qui a changé depuis Civilization V.

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L'âme de Civilization reste la même

Comme dans les précédentes versions du jeu, le joueur commence à bâtir son empire à l'aube de l'Humanité. Il doit fonder des villes, explorer le monde, découvrir des technologies et développer sa civilisation face aux appétits venus des barbares et des autres États. Inutile de se ruer sur l'ennemi : il vaut souvent mieux cohabiter et établir des accords commerciaux. Cela n'empêchera pas, le moment venu, de déclencher une guerre ou de subir une attaque-surprise, pour résoudre des différends sur le champ de bataille, à coups de catapulte ou de bombe nucléaire s'il le faut.

Plusieurs principes restent bien ancrés dans le jeu : le commerce, nous l'avons dit, mais aussi la religion, la recherche scientifique ou encore l'espionnage. Si l'ensemble peut paraître complexe, il reste accessible aux débutants grâce à un niveau facile et à des conseils intégrés au jeu à chaque étape.

Ce qui change

Le changement le plus visible par rapport à Civilization V vient incontestablement de la construction des villes. Alors qu'une ville occupait auparavant une seule case, elle en occupera désormais plusieurs, au fur et à mesure que vous lui ajouterez des quartiers spécialisés et des merveilles. Par exemple, votre capitale prendra trois cases une fois que vous aurez non seulement fondé la ville, mais aussi construit la merveille Stonehenge et un quartier commercial. Chaque case apporte ses propres bonus pour chaque quartier potentiel, et il devient donc très important de sélectionner avec soin le site de création d'une ville. Par exemple, un lieu saint sera beaucoup plus efficace s'il est entouré de montagnes.

Autres nouveautés en vrac : l'avancée technologique est désormais accompagnée par une progression des doctrines beaucoup plus poussée ; deux arbres de progrès se côtoient ; les ouvriers ne peuvent construire que trois aménagements avant de disparaître, mais les routes apparaissent automatiquement lorsque vous utilisez des négociants (marchands) ; les unités militaires peuvent escorter des unités civiles, etc.

L'interface : aïe ?

Si le jeu nous a séduits, l'interface pourrait être un problème. Certes, la version de test que nous avons eue sous la main pendant deux semaines était provisoire et limitée : certains bugs devraient être corrigés (par exemple le fait que l'écran ne se centre pas sur l'unité active). Mais d'autres évolutions laissent à désirer : il faut par exemple systématiquement confirmer les changements apportés, que ce soit dans les paramètres du jeu ou dans les doctrines, via un bouton "confirmer" franchement inutile.

Il est aussi moins aisé qu'avant de sortir de l'écran de gestion d'une ville pour revenir à la carte générale, et, hérésie ultime pour les habitués, les raccourcis clavier semblent avoir été totalement chamboulés. On attend toutefois de pouvoir tester la version finale du jeu pour se prononcer définitivement.

En résumé : Civilization VI apporte beaucoup de nouveautés, particulièrement pour la gestion des villes. On est séduits, malgré les questions en suspens sur l'interface, et... malgré le prix (59,99 à 79,99 euros selon la version).

ENTRETIENSid Meier : "J'ai le meilleur job du monde" (2015)


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