Le "batch cooking", nouvelle tendance pour gagner du temps et de l’argent, Le 30 février d'Olivier Marchon et la politique

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SAISON 2016 - 2017

Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.

 

Elisabeth Assayag pour la consommation

Le Batch cooking est une tendance qui nous vient des pays anglophones, traduction les repas regroupés ou repas en lot.

Qu’est-ce que c’est ?

Ça peut se traduire par la cuisine en série. Cette tendance consiste à prendre un moment une fois par semaine et préparer en grande quantités des aliments que l'on peut conserver. Vous utilisez vos préparations pour plein de recettes différentes tout le reste de la semaine. Le chef Jamie Oliver est l’un des précurseurs de cette tendance et les sites anglais autour du Batch cooking fleurissent sur la toile.

L’objectif est donc seulement de gagner du temps, pourtant c’est agréable de cuisiner.

Bien sûr on gagne du temps mais cela permet aussi de se nourrir mieux.
Le principe c’est de mettre les pieds sous la table quand on rentre d’une longue journée de travail. Ça permet d’éviter les plats tout préparés et en plus les repas peuvent être variés.
Concrètement, il faut compter entre deux et trois heures pour préparer mais selon un chef, ces trois heures vont transformer votre vie le reste de la semaine.
Par exemple, vous faites cuire des légumes que vous venez tout juste d’acheter, pelés et découpés prêts à manger, pendant qu’un poulet dore dans le four, vous préparez une petite sauce pour assaisonner le tout. Vous pouvez préparer des soupes, des compotes de fruits ou des marinades.
Vous conservez le tout dans des boîtes hermétiques comme des bocaux en verre ou des Tupperware. Seules les viandes ou les poissons doivent plutôt être cuits au jour le jour.
Des adeptes disent qu’en plus de faciliter le quotidien, vous mangez du fait maison tous les jours. Terminer les produits raffinés avec des conservateurs, des colorants, du sucre ou du sel .

Et ça revient à moins cher pour le porte-monnaie ?

Complètement, ce que vous ne mangez pas, vous pouvez le congeler.
Vous ne faites vos courses qu’une seule fois par semaine donc vous savez ce que vous dépensez. Et le fait de réfléchir à vos plats en avance vous permet d’établir une vraie liste de course et pas un gribouillis sur un coin de table ou rapidement sur votre téléphone.
Une blogueuse écrivait sur le Washington Post que si vous faites cuire quatre sortes de légumes le dimanche chez, vous avez les légumes nécessaires pour toute la semaine.
Au début, ça prend du temps et au fil des semaines ça devient plus facile.

 

Nicolas Carreau pour le Livre du jour

Le 30 février d’ Olivier Marchon aux éditions du Seuil

On prend le temps ce matin.

Oui, avec ce livre : 30 février et autres curiosités de la mesure du temps d’Olivier Marchon, au Seuil. Un livre donc sur ce drôle de concept qu’est le temps. Savez-vous ce qu’il s’est passé dans la nuit du 4 au 15 octobre 1582 ?

C’est un peu long pour une nuit.

Effectivement mais c’est une nuit spécial. Il s’agit du moment où l’on est passé du calendrier Julien (de Jules César) au calendrier Grégorien. En fait, le Julien était imparfait. Il était basé sur une année de 365 jours et huit heures. Ça a l’air bien, mais non. En réalité, une année dure : 365 jours, sept heures, 48 minutes et 46 secondes. Ça n’a l’air de rien mais au bout de quelques siècles, le retard est considérable : 13 jours de retard en 1582, voilà pourquoi, au matin du 5 octobre 1582, on était officiellement le 15. Le problème, c’est que tous les pays n’ont pas tout de suite adopté le calendrier grégorien. Ça donne quelques aberrations, comme le fait que Shakespeare et Cervantès sont morts à la même date, mais pas le même jour. L’Angleterre, contrairement à l’Espagne, était restée au calendrier Julien.

Existe-t-il d’autres aberrations calendaires ?

Plein, comme la création des fuseaux horaires en 1883, la bataille du méridien de Greenwich aussi. Avant 1911, c’était Paris la référence ! Mais il fallait une heure universelle pour accorder les pays et pour ça, un méridien d’origine. Les Français veulent que ce soit Paris, les Anglais, Greenwich, évidemment. La question est tranchée lors d’une grande conférence internationale en 1884. C’est finalement Greenwich qui l’emporte, mais les Français ne peuvent se résoudre à donner raison à la perfide Albion ! Voilà pourquoi, il faudra attendre 25 ans pour que la France adopte la même heure que tout le monde. enfin, toutes les histoires du temps sont dans ce livre. Pourquoi l’Éthiopie compte 13 mois par an, pourquoi le 30 décembre 2011 n’a jamais eu lieu aux îles Samoa. Tout est dans ce livre !

30 février et autres curiosités de la mesure du temps donc, c’est au Seuil.

 

Marion Calais pour la presse quotidienne régionale

À la Une, la politique.

Avec le phénomène Macron qui s'invite en première page. "L'hypothèse Macron gagne du terrain" écrit Midi Libre. "C'est la tentation Macron" pour la Charente Libre.
Emmanuel Macron qui rassemblait hier 3.500 personnes à Quimper dont un millier, précise Ouest France, n'ont pas pu rentrer. L'ancien ministre qui a fait vibrer la fibre bretonne : "il faut préserver votre identité", insistant sur l'importance de l'enseignement du Breton. Et Emmanuel Macron qui sera aujourd'hui au Guilvinec s'exprime ce matin dans le Télégramme, se félicitant de ces marques d'intérêt venues de la droite, du centre, de la gauche. Il salue "un mouvement de réconciliation jamais vue".
Dans la course à la présidentielle, à la Une aussi, François de Rugy et son écologie responsable, ou encore Arnaud Montebourg avec ce meeting pas comme les autres hier à Lille. Une réunion publique dans la rue, "une heure et demi de stand up" comme l'écrit la Voix du Nord. Avec à la clé des réactions partagées, mais un programme déroulé sur la transition écologique ou encore la rémunération des grands patrons.

La personnalité du jour est un fou du guidon !

Qui va perdre 154 points sur son permis de conduire, c'est beaucoup, mais il faut dire que les gendarmes ont mis un moment à l'identifier parce que le contrevenant a été systématiquement flashé par l'avant dans une côte sur la route de Saint-Malo. Or, comme il roulait en scooter, pas de plaque à l'avant et impossible donc de l'identifier. Pendant ce temps, les PV s'accumulaient : ça a duré presque un an raconte l'édition du soir de Ouest France, avec des dépassements de la vitesse autorisée entre 6 et 26 km/h. Mais finalement, c'est un détail qui l'a trahi. Preuve que les gendarmes étaient déterminés à l'attraper, un bout de numéro de téléphone déchiffré sur la carrosserie de son deux-roues qui étaient en fait prêtés par un atelier de mécanique.