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Google veut la mort des publicités intrusives sur mobile

A partir de janvier 2017, Google va changer son algorithme de son moteur de recherche afin de pénaliser les sites mobiles affichant des publicités intrusives.

Par Leïla Marchand

Publié le 24 août 2016 à 19:01

Qui n'a jamais été gêné par une publicité pop-up sur son smartphone, s'accaparant tout l'écran et parfois difficile à fermer ? Google a décidé de s'attaquer à cette « mauvaise expérience » qui « peut frustrer les utilisateurs » en mettant à jour son algorithme, annonce le géant du web dans une note de blog .

Les sites mobiles qui affichent des publicités interstitielles intrusives vont être pénalisés à partir du 10 janvier 2017. Ils ne seront pas déréférencés mais pourront être moins bien classés dans la liste des résultats affichés par Google. Si deux sites comprennent un contenu similaire mais que l’un d’eux n’affiche pas de publicités pop-up, ce dernier sera ainsi favorisé.

Toutes les fenêtres « pop-up » ne seront pas prises en compte. Celles répondant à des obligations légales (comme pour la vérification de l’âge des lecteurs ou afin d’obtenir leur accord pour l’utilisation des cookies), celles exigeant de s’identifier car le contenu n’est pas accessible publiquement ou celles qui « utilisent une quantité raisonnable de l’écran et sont faciles à fermer », comme l’écrit Google sans plus de précision, ne sont pas concernées.

La « dictature » de l’algorithme de Google

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Avec cette mise à jour, Google ne fait que poursuivre son premier objectif : faire émerger en tête de résultat les sites les plus pertinents afin de répondre aux millions de requêtes des internautes. En avril 2015 encore, le moteur de recherche avait Google passe en « mobile friendly », un vrai bouleversement ? , c’est-à-dire optimisés pour être affichés sur les mobiles.

Alors qu’à l’époque la plupart des sites web n’étaient pas encore adaptés aux écrans de smartphone (64 % dans le cas de la France, d’après une étude menée par Yooda), ils sont aujourd’hui 85 % à avoir passé le cap, affirme Google dans sa note de blog. Le label « mobile friendly » attribués aux sites (ou « site mobile » tel qu’il avait été traduit en français) n’a donc plus de raison d’être d’après le moteur de recherche, qui annonce qu’il va le supprimer.

Ces sites passés au « mobile friendly », ou ceux aujourd’hui pressés de supprimer leurs publicités, ne l’ont pas toujours fait dans les meilleures conditions. Mastodonte incontesté du référencement web, Google dicte les règles à suivre, et gare à ceux qui ne s’y plieraient pas, relégués aux derniers rangs des résultats.

Ces changements, même s’ils vont dans le sens de l’utilisateur, posent pourtant des contraintes aux éditeurs de contenu. Adapter son site aux mobiles nécessite bien souvent un lourd investissement. Et supprimer des publicités - et surtout celles s’affichant en grand écran, vendues plus cher - revient à se couper de certains revenus publicitaires.

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