MANIFESTATIONDes marches «sauvages» à Paris et à Bordeaux contre Le Pen et Macron

Présidentielle: Des marches «sauvages» à Paris et à Bordeaux contre Le Pen et Macron

MANIFESTATIONUne centaine de personnes étaient réunis à Paris et environ 250 à Bordeaux. La soirée a été mouvementée avec les forces de l'ordre...
Une centaine de personnes criant «Ni Le Pen ni Macron» ont participé à une manifestation «sauvage» le 27 avril dans la soirée dans l'est de Paris.
Une centaine de personnes criant «Ni Le Pen ni Macron» ont participé à une manifestation «sauvage» le 27 avril dans la soirée dans l'est de Paris. - Lionel BONAVENTURE / AFP
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

«Ni Le Pen ni Macron ». Une centaine de personnes ont participé à une manifestation « sauvage » vendredi soir dans l’est de Paris, et 250 se sont rassemblées à Bordeaux, pour protester contre le duel du second de la présidentielle.

Aux cris d'« Anticapitalistes ! » ou encore « Tout le monde déteste le FN », les manifestants, le visage souvent dissimulé par une écharpe, ont zigzagué dans le Xe arrondissement, jusqu’à proximité de la gare de l’Est, renversant poubelles et encombrants pour ralentir la progression des forces de l’ordre derrière eux.

Les manifestants poursuivis par la police

Leur parcours au pas de course, qui a duré plus d’une demi-heure, a fortement perturbé la circulation, jusqu’à ce que les manifestants, poursuivis par plusieurs dizaines de gendarmes mobiles et des policiers arrivés en renfort, se dispersent soudainement sur les Grands boulevards. Une manifestation à l’appel des « autonomes » avait rassemblé quelques dizaines de personnes sur le parvis de l’Hôtel de ville auparavant, sans incident.

A Bordeaux, environ 250 personnes se sont retrouvées devant le grand théâtre, à l’appel notamment de la Coordination Jeunes Bordeaux. Elles ont ensuite marché dans les rues du centre-ville, bloquant la circulation, et scandant des slogans comme « résistance, résistance, Macron, Le Pen même combat » ou encore plus local : « apéro chez Juppé ».

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Dispertion musclée

Ils étaient une poignée en fin de soirée lorsque la police les a dispersés de façon « un peu musclé », selon les forces de l’ordre. Un policier a été blessé, il a perdu trois dents.

Une série de manifestations, notamment de lycéens, ont eu lieu depuis le soir du premier tour de la présidentielle et l’accession au second tour d’Emmanuel Macron et Marine Le Pen, parfois émaillées de tensions avec les forces de l’ordre.

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