JUSTICEProcès Air France: Prison avec sursis requis contre cinq des prévenus

Affaire de la «chemise arrachée»: Prison avec sursis requis contre cinq des prévenus

JUSTICELe procureur a demandé à la cour de condamner à 1.000 euros d'amende les dix autres prévenus...
Les parties civiles et dirigeants d'Air France, Pierre Plissonnier (à gauche), et Xavier Broseta (au centre) , avec leur avocat Christian Charriere-Bournazel, au tribunal de Bobigny, le 27 septembre 2016.
Les parties civiles et dirigeants d'Air France, Pierre Plissonnier (à gauche), et Xavier Broseta (au centre) , avec leur avocat Christian Charriere-Bournazel, au tribunal de Bobigny, le 27 septembre 2016. - PHILIPPE LOPEZ / AFP
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

De deux à quatre mois de prison avec sursis ont été requis mercredi contre cinq salariés d’ jugés devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour l’épisode de la « chemise arrachée » du DRH de la compagnie aérienne.

Quatre mois ont été requis contre Fabrice Lhermitte, trois mois contre Pascal Maquet, Samir Ait Taleb et Vincent Martinez, le délégué du personnel qui a été licencié, et deux mois contre Cédric Errin. Quatre d’entre eux sont adhérents à la CGT.

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Une « opération de casseurs, puis de voyous », estime le procureur

Le parquet a requis 1.000 euros d’amende contre les dix autres prévenus, poursuivis pour des « dégradations » lors de la manifestation du 5 octobre 2015 devant le siège d’Air France à Roissy, qui avait dégénéré et dont les images avaient fait le tour du monde.

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Pris à partie ce jour-là, Xavier Broseta, DRH d’Air France à l’époque, et Pierre Plissonnier, responsable de l’activité long-courrier, avaient dû fuir sous les huées, torse nu pour le premier, la chemise en lambeaux pour le second.

« Ce n’était pas une opération syndicale », mais une « opération de casseurs, puis de voyous », a déclaré le procureur Philippe Bourion, reprenant à son compte les termes employés le 6 octobre par le Premier ministre Manuel Valls pour qualifier les militants syndicaux ayant pris part à ces incidents.

Bien qu’il ait assuré avoir pris en compte le « contexte » de ces incidents, survenus après l’annonce de la suppression envisagée de 2.900 emplois, le procureur a estimé que les prévenus avaient bien commis les infractions qui leur étaient reprochées, en l’occurrence d’avoir fracturé le portail d’accès au siège d’Air France et pris part aux violences dont deux cadres dirigeants avaient été victimes.

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