Agressions à Cologne : les auteurs n'étaient pas des réfugiés

Agressions à Cologne : les auteurs n'étaient pas des réfugiés
Cologne, migrants agressions Saint-Sylvestre, marocain (MARTIN MEISSNER/AP/SIPA)

Selon la police allemande, les multiples agressions sexuelles de la Saint-Sylvestre ont essentiellement été commises par des migrants marocains et tunisiens.

Par Edouard Lamort
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Les victimes des agressions sexuelles et vols survenus le soir du Nouvel an dans la ville allemande de Cologne vont peut-être pouvoir faire face à leurs agresseurs. Le quotidien belge "Die Welt" a révélé, mercredi 10 février, les chiffres officiels des interpellations menées par les force de l'ordre depuis ces événements.

Si beaucoup d'observateurs avaient alors rapidement jeté la pierre aux nombreux réfugiés issus des récents mouvements migratoires, il semblerait que très peu d'entre eux ont participé aux différentes agressions de la nuit de la Saint-Sylvestre. De nombreux migrants économiques originaires des pays du Maghreb ayant profité de l'ouverture exceptionnelle des frontières allemandes seraient à l'origine des violences.

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Selon le procureur de Cologne, Ulrich Bremer, 25 suspects sont Algériens. Les autorités ont également répertorié 21 Marocains, trois Tunisiens, trois Allemands, deux Syriens, un Irakien, un Libyen, un Iranien, et un Monténégrin. Parmi eux figurent plusieurs mineurs.

Parfaitement consciente de l'attractivité du pays, l'administration allemande a récemment placé l'Algérie, le Maroc et la Tunisie sur la liste des "pays sûrs". En agissant ainsi l'Allemagne souhaite accélérer l'examen des demandes d'asiles émanant des pays du Maghreb afin d'en favoriser les expulsions. En juin dernier, seuls 847 Algériens et 368 Marocains avaient déposé une demande d'asile. Six mois plus tard, ils étaient respectivement 2.296 et 2.896. Avec les accusations du réveillon, l'objectif réduire cet afflux est donc une priorité pour le gouvernement d'Angela Merkel.

Depuis le 1er janvier, les autorités ont recensé plus de 1.100 victimes.

Edouard Lamort

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