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Michèle Delaunay en a appelé mardi à la prudence et à l'humilité au procès de l'ex-urgentiste Nicolas Bonnemaison, jugé à Angers pour avoir abrégé la vie de patients incurables, en soulignant que sur la fin de vie, « la loi ne pourra jamais tout résoudre ». « La loi ne pourra jamais tout résoudre. Nous le voyons affaire après affaire », a affirmé la cancérologue de 68 ans, entendue comme témoin par visioconférence sur la problématique de fin de vie, au deuxième jour du procès à la cour d'assises du Maine-et-Loire. « Il y aura toujours un « colloque singulier » entre la personne qui est là, le médecin, et celle qui va se retirer, qui va mourir. À ce moment-là, la loi devra se retirer sur la pointe des pieds », a-t-elle suggéré, avant de citer Montesquieu, à l'adresse du Parlement en train de faire évoluer la loi sur la fin de vie : « Il faut écrire la loi d'une main tremblante. »
L'avis des familles « est fragile »
Face à la fin de vie, « nul d'entre nous ne peut dire ce qu'il adviendra le moment venu », a lancé celle qui fut chef d'unité de cancérologie au CHU de Bordeaux, et à ce titre en première ligne. À plusieurs reprises, ses mots de praticienne ont résonné en soutien d'un accusé qu'elle a ostensiblement appelé « le docteur Bonnemaison » malgré sa radiation de l'Ordre en 2014, en dépit de son acquittement au procès en première instance, à Pau. « Le Dr Bonnemaison n'est pas un meurtrier. Un meurtrier est quelqu'un qui veut tuer pour un profit », or « les actes du Dr Bonnemaison semblent relever d'un questionnement : y a-t-il quelque chose à faire d'utile pour ce patient ? » a-t-elle affirmé.
Alors qu'il est reproché à Nicolas Bonnemaison de n'avoir pas informé les familles des sédations qu'il administrait aux patients, Mme Delaunay a exprimé « sa réserve à suivre trop l'avis des familles. Il est fragile. Il peut changer dans le deuil, être source de culpabilité ». D'où l'inéluctable solitude du médecin. « En 30 ans de cancérologie, aucun malade ne m'a demandé de mettre fin à ses jours. Par contre, de nombreuses familles m'ont demandé : Qu'est-ce que vous faites ? » Elle a enfin déploré le « grave dysfonctionnement » qui voit « seulement 1 % des personnes arrivant en fin de vie dans une EHPAD (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) bénéficier des soins palliatifs », alors que 25 % sont envoyées « finir leur vie à l'hôpital, principalement aux urgences ». Or « ce n'est pas le métier, et surtout pas le rôle de l'urgentiste, d'accompagner la fin de vie ».
1)- rien ne dit que les patients victimes du Dr Bonnemaison, étaient mourants, ni qu'ils souffraient, ni qu'ils étaient atteints d'une souffrance « réfractaire » à tout traitement anti-douleur.
2)- c'est le patient qui doit décider, et pas le médecin : or, ces patients n'ont pas demandé à mourir. Un patient qui veut mourir le dit. Les familles n'ont pas demandé qu'on tue leurs proches. Le Dr Bonnemaison a eu un geste impulsif, visant à tuer les patients, il l'a fait en série, il n'a pas informé les patients, ni demandé leur accord.
3)- contrairement à ce que dit le Dr Michèle Delaunay, un criminel ne tue pas forcément pour un profit. Il y a des criminels qui tuent pour tuer, et des serial killer
4)- A l'hôpital, c'est très facile de tuer, et quantités de médecins et de para-médicaux le font. Ça ne se sait pas, parce que c'est maquillé en mort naturelle.
5) les médecins se mettent sur un piédestal : quelque soit ce que dit un patient ou une famille, le médecin n'écoute pas. Il y a chez certains médecins et para-médicaux, des problèmes de : ego démesuré, refus d'entendre les patients qui se plaignent de maltraitance et qui sont ensuite victimes de représailles, des médecins qui se livrent à des abus de pouvoir, abus de faiblesse et abus d'ignorance contre des patients et des familles, des médecins qui s'arrogent droit de vie/droit de mort sur les patients
La loi Léonetti de 2005 devrait être entièrement re-écrite, il faut enlever le droit donné aux médecins d'imposer les privations et la mort à un patient : ça n'est pas acceptable. Il faut faire la même modification dans la proposition de loi Claeys-Léonetti.
Si le patient demande, il doit être exaucé (ou sa famille mandatée pour ce faire)... Sinon, les médecins doivent avoir l'interdiction d'imposer les privations et la mort aux patients.
Se demander comment ont fait la Belgique ou la Suisse pour aider les malades en phase terminale à abréger leur vie, sans souffrir et dans la dignité ?
Ce sont aussi deux pays d'Europe, deux pays catholiques, alors pourquoi ont-ils trouvé une solution honorable mais pas la France ?
Seules les personnes aisées peuvent faire le déplacement, les autres peuvent crever dans la douleur à cause de précautions ou de principes qui n'ont pas lieu d'être.
Si une personne décide de sa fin, peut-on revenir sur sa décision ? SUREMENT PAS, mais il faut l'avoir écrit et même avec ce "testament", il y aura discussionssss.
Quand un décès survient et que la personne désire telle ou telle cérémonie, sa parenté doit s'y plier, c'est la loi. Alors pourquoi n'en existe-t-il pas une pour la fin de vie ?
Ce n'est surement pas maintenant que la décision sera prise ça contrarierait grandement certains électeurs de MOI JE qui perdrait des voix en 2017 et il en a grandement besoin !
Va t'elle régler cette affaire ! Qu'on nous laisse tranquille si on veut mourir vieux et souffrant ! On ne fait pas autant d'histoire pour envoyer des jeunes à la guerre ! Stop
vive l'euthanasie !