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Ken Hitchcock n’est pas comblé, mais reste très satisfait

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Le retour de l’entraîneur Ken Hitchcock derrière un banc de la Ligue nationale de hockey (LNH) s’est bien terminé, en dépit d’un autre début de match cahoteux des Oilers d’Edmonton, mardi soir, à San Jose.

Ayant sorti de sa retraite pour remplacer Todd McLellan, congédié plus tôt dans la journée, l’homme de 66 ans a vu sa nouvelle équipe l’emporter 4 à 3 grâce à un but de Leon Draisaitl en prolongation. Malgré quelques imperfections, Hitchcock s’est dit heureux de la performance de sa troupe et souhaite qu’elle puisse bâtir à partir de cette deuxième victoire en huit parties.

«Ce fut un beau triomphe, a-t-il commenté au quotidien "Edmonton Sun". Nous avons progressé à mesure que la rencontre avançait. C’était beaucoup mieux en deuxième période et nous étions très bons en troisième. Il y a énormément de poids au sein de ce groupe [...] et on a commencé à les frapper solidement au dernier vingt. Ç’a été très productif.»

Toutefois, Hitchcock a déploré le but de Joonas Donskoi, qui a donné l’avance aux Sharks à la 45e seconde de jeu.

«Il nous a fallu six séquences vidéo pour saisir comment on s’est fait avoir. Mais on va régler ça jeudi», a-t-il ajouté.

Ajustements rapides

Le pilote des Oilers n’a pas mis de temps à faire passer son message à ses joueurs. Pour lui, c’est le travail qui prime d’abord et avant tout.

«J’ai toujours poussé fort et je leur ai dit que j’allais agir ainsi, pour les forcer à y aller au bout. Ça m’a pris environ quatre séquences pour juger et ensuite, j’ai commencé à diriger», a-t-il déclaré.

«Il veut seulement qu’on joue dur. C’est une chose que toutes ses formations réalisaient. Elles offraient un effort constant soir après soir et je pense que le nôtre était bon aujourd’hui [mardi]», a renchéri le capitaine Connor McDavid, auteur d’un 100e but en carrière dans la LNH.

Par ailleurs, sur un plan plus personnel, Hitchcock s’est bien ajusté physiquement, car il devait composer rapidement avec le décalage horaire, le match ayant lieu à San Jose. En revanche, les joueurs devant lui se sont assurés de le garder éveillé.

«J’étais plus préoccupé par le fait que j’avais dépassé l’heure à laquelle je m’endors habituellement. J’avais peur de ne pas être capable de rester debout, a-t-il blagué au site NHL.com. Je ne crois pas avoir regardé une seule troisième période d’une partie dans l’Ouest avant cela.»