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Le «F.-A. Gauthier» encore en panne: un «citron», croit Éric Caire

 - Agence QMI

Le député de la Coalition avenir Québec Éric Caire croit que la Société des traversiers du Québec (STQ) est «complètement à la dérive», notamment en raison de sa gestion du traversier «F.-A.-Gauthier», un navire qu’il qualifie de «citron».

Ce bateau, qui relie Matane à Baie-Comeau, est une fois de plus tombé en panne samedi avec environ 200 passagers à bord. Selon M. Caire, cela en dit long sur la capacité de la STQ de mener à bien sa mission.

«En termes d’administration publique, c’est probablement le plus bel exemple de gestionnaires qui ont atteint un sommet d’incompétence et qui, de toute évidence, n’ont aucune imputabilité pour les mauvaises décisions qu’ils prennent», a indiqué le député de La Peltrie, lors d’une entrevue téléphonique, lundi.

«La STQ est un peu à l’image du "F.-A.-Gauthier"; cette organisation est complètement à la dérive», a-t-il ajouté.

Deux ministres montrés du doigt

M. Caire somme maintenant les ministres Laurent Lessard et Jean D’Amour, respectivement responsables des Transports et des Affaires maritimes, d’intervenir pour faire la lumière sur les problèmes du «F.-A.-Gauthier».

Mais pour l’instant, «l’attitude des ministres Lessard et D’Amour dans ce dossier-là est épouvantable», a-t-il jugé.

M. Caire dit maintenant «attendre le rapport de la vérificatrice générale avec beaucoup d’impatience», lequel doit justement porter une attention particulière à la STQ.

De son côté, le cabinet du ministre Lessard a choisi de ne pas commenter.

Un navire «fiable» dit la STQ.

De son côté, la porte-parole à la STQ, Vicky Boivin, a réagi en indiquant que le navire avait été «d’une grande fiabilité», au cours de sa première année de service, parce que «seules trois traversées aller-retour n’ont pas été effectuées en raison d’un bris du traversier».

Quant aux plus récents problèmes, «chaque incident ou bris fait l’objet d’une investigation de la part de nos équipes et des manufacturiers concernés», a-t-elle assuré.

C’était la deuxième fois, samedi, que le traversier tombait en panne en quelques semaines. Le 1er juillet, quelque 200 passagers étaient restés prisonniers du navire, au large de Matane, pendant six heures.

Le traversier construit en Italie au coût de 175 millions $ a également connu plusieurs écueils depuis sa mise en service à l’été 2015, notamment quelque 200 bris au cours de sa première année de navigation.

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