basket-ball Coupe de France (64e de finale) Basket : un GET Vosges mi-figue, mi-raisin...

Au terme d’un match décousu, le GET Vosges a ouvert et refermé la page coupe en un craquement de parquet. On a vu des choses rassurantes, d’autres moins, en vue d’échéances plus importantes que celles d’hier soir.
V.T. - 19 sept. 2017 à 07:07 - Temps de lecture :
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Loïc Gigant (ici face à Romain Dardaine) et ses partenaires ont encore du travail avant d’aborder les prochaines échéances.  Photo Philippe BRIQUELEUR
Loïc Gigant (ici face à Romain Dardaine) et ses partenaires ont encore du travail avant d’aborder les prochaines échéances.  Photo Philippe BRIQUELEUR

Inutile de préciser qu’aucun frisson n’a parcouru les travées d’un Palais des sports dégarni. Ou que Laurent Mathis n’a guère goûté aux sautes d’humeur d’une équipe qui se cherche encore. Si cette élimination dans une compétition guère emballante économiquement sera vite classée sans suite, elle recèle une mine d’enseignements. Et un levier idéal pour Laurent Mathis à l’heure de rappeler ses troupes à ses devoirs. Et aux fondamentaux de la culture maison. Pour caricaturer, le GET Vosges a fait à peu près tout à l’envers avant la pause. Gestion du tempo, absence de jeu rapide comme de jeu placé, sélection aléatoire des tirs, du gloubi-boulga à la louche !

« À la pause, j’ai dit aux gars que j’avais eu la confirmation qu’Orchies était bien une équipe de N1, et nous de N2. » Oh, les Nordistes n’avaient pas montré un gros ADN collectif. Mais Robinson, que le GET a pisté au mercato, s’était occupé de tout (18 points à la pause). Surtout, Orchies jouissait d’une adresse générale insolente (70 %). Le tableau lumineux épousant ce constat (15-24, 9’; 18-31, 15’ ; 34-44, 20’).

Le revenant Kieger en verve

La suite fut d’une meilleure veine. « On s’est remis dans certaines attitudes, à couper les lignes de passes, à être plus attentifs, avec plus de mordant défensif. » Grâce à un 8-0 au retour des vestiaires, les Vosgiens ont sorti l’assistance de son sommeil (42-47, 24’). Avec un homme de retour de blessure. Pierre-Baptiste Kieger. Laurent Mathis aurait aimé « cacher » encore un peu sa gâchette. Mais en vue du premier match de championnat à Aubenas samedi, Kieger devait jouer et retrouver des sensations. Avec 17 points à 100 %, c’est réussi ! Mensah, moins à l’aise qu’en amical vendredi a lui aussi rattrapé un peu de temps perdu (au niveau du rythme). Orchies a fini par emporter le morceau. Tuant le match sur une faute intentionnelle un peu bête de Gigant sur Ateba (68-72, 68-77). Il ne faut jamais négliger le pouvoir de nuisance d’une défaite. Mais pour les Vosgiens, le périscope est rivé sur Aubenas, le promu, avant d’enchaîner par deux ogres annoncés, Rueil et Saint-Vallier. Et un constat s’impose. En attendant de voir la dernière pièce du puzzle (Fields, voir ci-dessous), il reste du pain sur la planche. Pour les nouveaux comme pour les cadres…

GET VOSGES - ORCHIES : 73-80

Les quart-temps : 18-24, 16-20, 25-17, 14-19

GET VOSGES : 29/54 aux tirs (dont 9/22 à trois points). 6/10 aux lancers. 30 rebonds (4 off.). 17 passes. 9 balles perdues.

Les marqueurs : Kieger 17 points (dont 5/5 à 3 points), Gigant 10, Gountas 8, Benkloua 8, B. Doumbé 7 (1/3), Thomas 7 (1/4), M. Doumbé 6 (2/3), Sidibé 6, Mensah 4.

ORCHIES : 28/50 aux tirs (dont 6/13 à 3 points). 18/29 aux lancers. 26 rebonds (3 off.). 15 passes. 10 balles perdues.

Les marqueurs : Robinson 22 (dont 1/1 à 3 pts), Ateba 16 (2/3), Huffor 14 (1/4), Herring 9 (1/1), Lefebvre 6 (1/1), Cairo 6, Djo Ebala 4, Dardaine 3.

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