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Chelsea-Manchester United: Mourinho a-t-il conforté sa place pendant la trêve?

Annoncé proche de l’éviction il y a deux semaines, José Mourinho est toujours manager de Manchester United, avant le choc sur le terrain de Chelsea samedi (13h30, sur RMC Sport). Les choses se sont calmées autour de lui même si son sort resté lié aux résultats des deux prochains matchs.

De l’aveu du Mirror, José Mourinho ne devait pas passer la trêve comme salarié de Manchester United. Avant le match face à Newcastle, le tabloïd assurait que le manager portugais serait démis de ses fonctions peu importe le résultat. Les Red Devils ont gagné (3-2) alors qu’ils étaient menés 3-2 et le Portugais est toujours manager deux semaines plus tard.

La trêve était présentée comme un risque

Alors que la perspective de la trêve internationale était présentée comme une menace pour son avenir par la presse anglaise (les grandes manœuvres sont souvent opérées pendant cette période plus calme, à l’instar de Jürgen Klopp nommé à ce moment en 2015), elle s’est déroulée sans vague pour Mourinho, qui sera sur le banc des Red Devils, samedi pour le choc contre Chelsea et son retour à Stamford Bridge (13h30, en direct sur RMC Sport 1).

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Il en a profité pour se reposer chez lui à Londres, beaucoup discuter avec son agent Jorge Mendes mais aussi pour rencontrer Ed Woodward, vice-président exécutif du club avec qui il est en conflit au sujet du budget alloué pour les transferts et des cibles visées. Rien n’a filtré de cette rencontre, pas même un soutien publiquement affiché par le club (ce que Mourinho espérait). Mais l’essentiel est ailleurs puisque le technicien portugais est toujours en place. Il est même tombé d'accord avec le patron de MU sur la prolongation de Luke Shaw.

Mourinho: "Si je n'avais pas reçu un SMS de mes dirigeants..."

Après la victoire face aux Magpies, Mourinho avait assuré avoir reçu le soutien de sa direction, tout en dénonçant "une chasse à l’homme". "Les fans qui lisent les journaux, qui sont connectés sur les réseaux sociaux, pensent peut-être que j’étais parti, avait-il déclaré. Si je n’avais pas reçu un SMS de mes dirigeants me disant de ne pas lire (les journaux, ndlr), j’en aurais été convaincu moi aussi. Ils m’ont donné un contrat jusqu’en 2020. J’ai un contrat jusqu’en 2020, je n’ai pas pointé un pistolet sur eux. Ils m’ont donné un contrat parce qu’ils voulaient me le donner."

Il a préparé l'avenir pendant la trêve

Ce dernier a même pris le contrepied à cette rumeur d’un départ imminent en observant des possibles recrues pour son équipe. Il a assisté à la rencontre entre le Monténégro et la Serbie (0-2), jeudi dernier en Ligue des nations alors que son joueur Nemanja Matic était absent. Il a ainsi observé une cible de longue date, le milieu de terrain de la Lazio Rome Sergej Minikovic-Savic, ainsi que le défenseur Nikola Milenkovic (Fiorentina).

Viré en cas de défaites face à Chelsea et la Juventus?

Trêve oblige, il a aussi dirigé des séances d'entraînement avec un effectif très réduit en l'absence des internationaux et serait guidé par un état d'esprit revanchard. Cela tombe bien. Si les choses se sont calmées en apparence, la pression est toujours prégnante et son sort pourrait être scellé en cas de revers consécutifs face à Chelsea et contre la Juventus, mardi en Ligue des champions (21h, en direct sur RMC Sport).

En deux semaines, la situation du Portugais n’a pas vraiment évolué et semble même un peu plus sereine, même si la menace de suspension qui plane sur lui pour ses injures face-caméra face à Newcastle assombrit le tableau. Le résultat du choc entre Chelsea et Manchester United clarifiera certainement l'état des lieux.

Nicolas Couet