Entre déni et arrogance, l’ultranationaliste indien Narendra Modi dans la tempête

Submergée par la pandémie, l’Inde a officiellement enregistré près de 24 millions de cas et 265 000 décès du Covid-19. La tragédie que traverse le pays illustre les ravages du populisme et du nationalisme. Les critiques se multiplient contre le Premier ministre et le culte de sa personnalité.

Narendra Modi
©AP

Un État en plein chaos sanitaire. Des appels à l’aide de désespérés. Des crématoriums débordés. La solidarité, la débrouille, les pots-de-vin pour trouver de l’oxygène, un lit d’hôpital, des médicaments. De l’aide internationale entravée par la législation. De riches familles qui s’envolent en jet privé pour Dubaï. "Les gens sont en train de mourir littéralement dans les rues, dans les parkings ou chez eux. Je ne connais pas une seule famille qui n’ait pas au moins un de ses membres infecté" , témoigne Amitabh Behar, directeur d’Oxfam en Inde. Submergé par la pandémie, le pays de 1,4 milliard d’habitants a officiellement enregistré près de 24 millions de cas et 265 000 décès du Covid-19 - sans compter les personnes qui meurent chez elles sans avoir été testées. Comment l’Inde, la "pharmacie du monde", en est-elle arrivée là ?

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