Hauts-de-Seine. Malgré le Covid-19, les prix de l'immobilier ne s'essoufflent pas

L'acteur de l'immobilier de luxe Barnes a publié un compte-rendu sur 2020 et le début de 2021. Le Covid-19 et les confinements ont fait bondir les prix dans les Hauts-de-Seine.

Les prix de l'immobilier sont globalement à la hausse en 2020 et en 2021 dans les Hauts-de-Seine, indique la société BARNES.
Les prix de l’immobilier sont globalement à la hausse en 2020 et en 2021 dans les Hauts-de-Seine, y compris à Neuilly-sur-Seine, indique la société Barnes. (©Emma Grivotte)
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Maisons et appartements hors du commun à plusieurs millions d’euros dans des villes aux cadres d’exception ont de plus en plus la côte dans les Hauts-de-Seine, et davantage en temps de Covid-19. La société d’immobilier résidentiel haut de gamme Barnes a calculé l’évolution de ses prix en 2020 et sur le début d’année 2021. Le résultat montre une hausse de la demande pour les logements déjà onéreux du département, plus importante pour les communes éloignées de Paris.

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L’Ouest des Hauts-de-Seine attire

Conséquence des confinements, les acheteurs se sont tournés à partir de mai 2020 vers les communes moins denses et plus verdoyantes du sud et de l’ouest des Hauts-de-Seine (Vanves, Malakoff, Montrouge, Bourg-la-Reine, Marnes-la-Coquette, Meudon, Issy-les-Moulineaux, Sceaux, Saint-Cloud et Rueil-Malmaison). Suivant la demande, les prix ont augmenté dans cette zone : +18% soit 8 393€ au m2 en moyenne pour les appartements et +5% soit 7 481€ au m2 pour les maisons.

Début 2021, les prix se maintiennent dans ce secteur car l’offre stagne, voire diminue. « De nombreux propriétaires, qui envisageaient de vendre leur maison pour s’installer dans un appartement une fois leurs enfants partis, renoncent à leur projet pour continuer à disposer d’un lieu de vie capable d’accueillir toute leur famille », estime Barnes.

Les acheteurs, d’une moyenne d’âge entre 35 et 40 ans, sont plus jeunes que début 2020 où ils étaient plutôt âgés de 45 à 50 ans et très attentifs aux offres scolaire, culturelle et sportive et la proximité des transports. En effet, « cette nouvelle clientèle est composée à 70% de familles avec des enfants en bas âges. »

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1000€ d’écart par m2 en cas d’espace extérieur

Les prix ont aussi augmenté dans le nord des Hauts-de-Seine (Asnières, Courbevoie, Colombes, Bois-Colombes, La-Garenne-Colombes, Puteaux, Suresnes) : +7%, soit 8 330€ au m2, pour les appartements et +8%, soit 8 031€ au m2, pour les maisons.

Les espaces extérieurs, c’est-à-dire les jardins, balcons ou terrasses, sont de plus en plus recherchés à l’ère nouvelle du télétravail. « Les appartements se vendent autour de 8 500€ au m2 s’ils n’ont pas d’espace extérieur contre 9 500€ au m2 s’ils possèdent une terrasse ou un grand balcon », indique Florence Chauvel, directrice de Barnes Hauts-de-Seine Nord. Pour autant, la demande pour les appartements sans espaces extérieurs reste stable.

Biens de prestige à Neuilly

Quand bien même les niveaux sont déjà très élevés, les prix ont aussi augmenté à Neuilly-sur-Seine : +4% pour les appartements, soit 12 789€ au m2, +5 % pour les maisons, soit 11 265€ au m2. Depuis le début de l’année 2021, le volume des transactions et le chiffres d’affaires de Barnes dans la ville ont bondi de 10%. 

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Mieux, les biens de luxe (ceux proposés au-dessus de 4 à 5 millions d’euros) rencontrent un succès jusqu’alors inégalé. « Nous avons vendu 3 maisons au-dessus de 5 millions depuis janvier 2021, c’est-à-dire une par mois », témoigne Catherine van Aal, directrice de Barnes Neuilly-sur-Seine.

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Baisse des prix « temporaire » à Boulogne

Barnes explique en revanche que ses ventes ont fortement chuté à Boulogne-Billancourt pendant le premier confinement de 2020, d’où la baisse des prix sur l’année : -4% pour les appartements (9 324€ au m2) et -8% pour les maisons (soit 10 899 € au m2). En 2021, « les prix sont stables et semblent même repartir à la hausse » dans cette commune qui séduit surtout des acheteurs Parisiens. La baisse ne serait donc que « temporaire ». 

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