L’électrique sauve notre marché du cycle
La technologie du vélo à assistance électrique «booste» le secteur et sauve des commerces. Près de 80 000 E-Bike se sont vendus en 2014.
- Publié le 28-03-2015 à 07h07
De nombreux détaillants en cycles respirent grâce à la vente d'e-bike. Et c'est surtout vrai en Wallonie où la culture du vélo de ville est plus faible qu'en Flandre. « Avec le vélo électrique, on peut espérer créer de l'emploi en Belgique. Les recherches et développement profitent aussi à tout le secteur de la mobilité», poursuit Mike Defresne pour lequel le marché des grandes surfaces reste minoritaire en deux-roues. « La vague e-bike et mobilité touche un plus large public», explique Mike Defresne rédacteur en chef d'O2Bikers. Les possibilités de développements autour du marché du cycle avec assistance semblent importantes; les Chinois investissent dans les pays de l'ancien bloc de l'Est. Les grands groupes industriels, comme Bosch ou Toshiba, investissent dans le vélo à assistance électrique. L'allemand Bosch construit toujours ses moteurs électriques en Europe. « Même si la majorité des vélos ainsi équipés viennent de Chine, moteurs et programmation sont ajustés ici. Des paramétrages électroniques qui se font notamment selon la taille des roues.»
L’industrie belge du vélo est essentiellement constituée de PME, lesquelles occupent ensemble quelque 500 travailleurs. Le secteur représente un chiffre d’affaires de 60 millions d’euros (commerce et réparations non compris) et rencontre un succès de plus en plus important sur le marché des exportations. Certaines entreprises vendent jusqu’à 90% de leur production à l’étranger. Mais ces chiffres sont partiels, car ils n’englobent pas les entreprises non-membres d’Agoria. Revendeurs, importateurs, distributeurs, mécaniciens n’intègrent pas cette fédération représentant les entreprises technologiques de notre pays auprès des instances européennes.
Dès avril, personnel et étudiants de l’Université de Liège pourront recharger et stationner leur vélo électrique à deux endroits du campus du Sart Tilman. Quinze bornes de chargement au stationnement vertical particulier, se trouveront à l’entrée des principaux bâtiments du campus. Deux vélos peuvent être raccordés à chaque borne, ce qui permet de charger jusqu’à 30 engins en même temps. L’ULg est une des entreprises pilotes «Tous vélos actifs». Ce projet, qui se poursuit jusqu’au 30 avril, s’inscrit dans le Plan Wallonie cyclable. Une opération de sensibilisation et de communication pour promouvoir les déplacements domicile-travail à vélo.
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