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Nicolas Cazalières : l’électron libre du cheveu

Nicolas Cazalières : l’électron libre du cheveu
Nicolas Cazalières : l’électron libre du cheveu © Philippe Garcia/Paris Match
La Rédaction

Cet ancien électricien est aujourd’hui un crack du lissage. De Paris à Bordeaux, en passant par Bruxelles, analyse d’un parcours professionnel court-circuité à la kératine. 

Un bloc de bois imposant, un tuyau extracteur d’air, un filtre à gaz et à charbon : l’ambiance est électrique ! Pourtant, c’est bien de coiffure qu’il est question ici. « J’ai moi-même imaginé et fabriqué cette machine pour que mes clientes ne respirent pas les vapeurs des produits utilisés pendant l’heure et demie que prend le lissage », explique Nicolas Cazalières. Une mécanique à la pointe du style que le trentenaire dispense dans son salon parisien, mais aussi quelques jours par mois à Bordeaux et à Bruxelles, en collaboration avec l’enseigne L’Atelier de coloration.

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Plancher en pointe de Hongrie, mobilier design et ambiance rétro : dans la déco aussi, le style est au rendez-vous.
Plancher en pointe de Hongrie, mobilier design et ambiance rétro : dans la déco aussi, le style est au rendez-vous. © Philippe Garcia/Paris Match

C’est en rendant service à une amie sur un shooting de mode que le jeune homme a décelé le filon. Celui d’un business qui sent bon le cheveu soyeux. Retour sur les bancs de l’école : après un BEP d’électrotechnicien, en 2004, il s’inscrit à un CAP de coiffure. Diplômé un an plus tard, il choisit de partir chouchouter les têtes russes dans un palace de Courchevel, puis enseigne son nouveau job en République dominicaine avant d’aller développer une marque française à Pékin. Boosté par ces expériences, le Parisien originaire de Bourges décide de rentrer au pays. Son credo ? Le lissage brésilien, mais dans sa version essentielle, c’est-à-dire un crin doux et sain pour toutes : « Moi, je ne fais ni lissage ni défrisage, mais bien un soin cosmétique à effet lissant qui agit sur la reconstruction de la fibre capillaire. En réinjectant de la kératine sur les pointes, je redonne de la matière et de la brillance aux cheveux, qu’ils soient méchés, colorés ou décolorés. » Un lifting du tif qui séduit aussi les frileuses du chimique : « J’utilise un peigne que je passe au ras du crâne. Aucune substance ne touche le cuir chevelu. Quant à mes produits, pour éviter toute altération due à un stockage prolongé, je les commande personnellement à l’usine de São Paulo, au Brésil. »

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Pas la peine de rechercher son nom sur Internet, Nicolas n’a ni site, ni compte Instagram, ni Facebook, ni Twitter. L’autodidacte a beau être issu de la génération digitale, il revendique sans complexes son statut d’anti-réseaux sociaux. « Mon carnet d’adresses [plus de 750 contacts, ndlr] est basé sur le bouche-à-oreille. Ma priorité est de m’occuper de mes clientes loin du rush de la surconnexion. Je prends tous mes rendez-vous par SMS. » Sa devise ? Cibler un petit groupe de personnes moyennant un fort capital confiance. « Quand la cliente vient chez moi, c’est qu’elle a déjà vu le résultat sur quelqu’un qu’elle connaît », précise le professionnel. Inutile aussi de chercher un nom sur la devanture de son tout nouveau salon parisien de la place du Commerce, dans le XVe arrondissement, l’anonymat est aussi de mise. Ici, le confidentiel n’est pas snob, mais bien la vitrine d’un savoir-faire d’excellence où le travail prime sur les paillettes. Et le tapis rouge déroulé à toutes les chevelures. Moyennant… un SMS ! 
8, place du Commerce, Paris XVe. Rendez-vous par SMS au 06 60 56 62 05. Tarif en fonction de la longueur et de l’épaisseur des cheveux : de 150 à 350 €.

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