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CentrafriqueNon-lieu pour les soldats français accusés de viol

Soldats français en Centrafrique.

L'implication des militaires n'a pas pu être établie. Les soldats français accusés de viol par des enfants en Centrafrique s'en sortent donc avec un non-lieu. Cette décision rendue jeudi dernier est conforme aux réquisitions du parquet de Paris, qui s'était prononcé dans le même sens en mars 2017.

Le parquet avait alors estimé qu'on ne pouvait pas exclure que des abus aient été commis, mais que «les éléments recueillis lors de l'ensemble des investigations et la variation des témoignages ne permettaient pas d'établir des faits circonstanciés et étayés à l'encontre des militaires», a-t-on dit de source proche du dossier.

L'association Ecpat, qui lutte contre l'exploitation sexuelle des enfants, a fait savoir qu'elle étudiait la possibilité de faire appel du non-lieu.

Note interne

L'affaire avait éclaté en avril 2015 avec la diffusion d'une note interne des Nations unies relatant les auditions de six enfants qui dénonçaient des abus sexuels commis par des militaires dans un camp de déplacés à Bangui, en échange de rations de nourriture, entre décembre 2013 et juin 2014.

Cette enquête visait la force Sangaris, qui n'est pas sous commandement de l'ONU. Elle est distincte des enquêtes menées par les Nations unies sur des allégations d'abus sexuels concernant la mission de l'Onu (Minusca).

Ces accusations avaient terni la réputation de l'armée française, déployée dans le pays dans le cadre de l'opération Sangaris pour restaurer la sécurité après des mois de violences interconfessionnelles.

ats